Bienvenue dans le jour d’après. Faisons simple : plus rien ne sera comme avant. Cette crise inédite du coronavirus, à laquelle s’ajoute une crise économique dont l’ampleur est insondable, tellement nous marchons au bord d’un précipice les yeux fermés, va considérablement changer notre mode de vie.
La destruction créatrice
Notre travail, notre manière de travailler a déjà changé, est en train de changer, ou changera inéluctablement demain. Notre manière de consommer va aussi changer, et je ne parle pas que des courses au supermarché, des séances de shopping pour acheter des fringues sympas mais inutiles. Sans parler de la voiture pimpante, rutilante.
En temps normal, nous nous consacrons plutôt aux bons plans, aux bons tuyaux, aux conseils. Mais dans le contexte actuel, encore une fois, inédit, je me sens obligé de vous parler d’un économiste, et d’un seul : Joseph Schumpeter. On lui doit une théorie économique qui a été mainte fois vérifiée et qui le sera une fois de plus : celle de la destruction créatrice.
Réfléchir à l'avenir
Pour lui, lorsqu’un événement survient, tel, une inondation, mais aussi, l’arrivée de l’automobile, ou encore, comme aujourd’hui, une pandémie mondiale, il y a bien sûr des dégâts, beaucoup de dégâts. Et souvent malheureusement, des morts aussi, parfois beaucoup de morts. Mais ce désastre est toujours, toujours, le terreau fertile sur lequel quelque chose de nouveau va pousser.
Mettez donc à profit les jours à venir pour réfléchir à votre avenir. Ce que vous pourriez changer dans votre vie, ce que vous devrez changer. Et pour finir, même si le dénigrement de ceux qui nous dirigent est un sport national, largement pratiqué, j’ose dire aujourd’hui que nous n’avons pas le choix. Il va falloir leur faire confiance, et espérer qu’ils ont fait les bons choix, et continueront à le faire.