Vous vous rappelez de la crise économique de 2008 issue de la crise des subprimes, qui a causé un effondrement de l’économie au niveau mondial, la faillite de Lehmann Brothers (pour ne citer que la plus emblématique) et dont on se relevait à peine ? Oui ? Eh bien… le coronavirus, ça risque d’être kif-kif. Et ce n’est pas n’importe qui le dit…
Christine Lagarde met en garde…
Le jeu de mots est pourri, mais c’est la réalité : Christine Lagarde, présidente de la Banque Centrale européenne (BCE), a tenu à parler aux chefs d’État, mardi 10 mars, par visioconférence. Selon Bloomberg, ses propos n’ont clairement pas de quoi rassurer.
« L’Europe pourrait connaître un scénario » déjà vécu et craint : une situation similaire à « la grande crise financière de 2008 ». En somme, un ralentissement global de l’économie, des faillites à foison, pour certains pays la récession… Vous connaissez le topo. « Certaines parties de vos économies pourraient s’effondrer », a-t-elle déclaré, histoire de retourner le couteau dans la plaie.
Limiter les dégâts, car des dégâts il y en aura
Loin de pouvoir dire qu’elle a un plan miracle pour sortir le monde, ou au moins l’Europe, de la crise, celle qui en 2008 était ministre de l’Économie en France et qui a vécu le contrecoup mondial de la crise des subprimes à la tête du Fonds Monétaire International espère surtout que les États réussiront à limiter les dégâts. S’ils y parviennent, la crise sera réelle, mais d’une durée relativement courte, alors que la crise de 2008 a causé des problèmes des années durant.
Alors que jeudi 12 mars 2020, la BCE va annoncer ses propres mesures de soutien à l’économie, elle rappelle que les États membres de l’UE ont leur rôle à jouer et que, sans une répone efficace, ce sera la catastrophe. Il faudra notamment soutenir les PME et les petites entreprises, les plus fragiles en cas de crise économique, mais également les banques.