Coronavirus, un lourd bilan à New York

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Par Partenaire Modifié le 30 mars 2020 à 20h32
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Alors que le coronavirus bat son plein en Europe, les États-Unis commencent à être touchés avec un grand nombre de cas confirmés sur New York.

Trump renonce à placer New York en quarantaine

Nouveau rebondissement dans l’affaire du coronavirus, le président Donald Trump a annoncé samedi 28 mars 2020 qu’il ne placerait pas en quarantaine les États de New York, du New Jersey et du Connecticut.

Pourtant l’État de New York est l’État le plus touché aux États-Unis. Maintenant la situation risque surement d’évoluer dans les prochains jours puisque l’épidémie touche de plus en plus de citoyens américains avec plus de 124 000 cas confirmés et déjà 2185 mots dont presque 700 pour la seule ville de New York.

Plus tôt dans la journée, le président avait réfléchi à voix haute, sur une possibilité de placer New York, New Jersey et le Connecticut en quarantaine.

Le Centre de contrôle des malades (CDC), recommande fortement d’entrer ou de sortir de ces 3 États, mais ne recommande pas pour autant la mise en quarantaine totale selon le blog Bonjour New York. Comme un peu partout dans le monde, on demande aux citoyens d’éviter tout voyage dans les deux prochaines semaines.

La crainte d’un lourd bilan avec plus de 100 000 morts

Les États-Unis sont désormais le pays le plus touché au monde au niveau du nombre de cas confirmés avec 124 000 citoyens, mais c’est l’État de New York qui est l’épicentre de la pandémie aux États-Unis avec plus de 50 000 cas rien que dans ce seul État.

Mercredi dernier, le nombre de morts était encore contenu à moins de 1000, ce qui reste bien entendu moins important que l’Italie avec plus de 10 000 morts.

Mais combien de temps cela va-t-il encore durer avant que les États-Unis dépassent ce triste chiffre…

Dimanche 29 mars, sur la chaîne de télévision CNN, le docteur Anthony Fauci, un expert dans le monde des maladies infectieuses et conseiller proche du président Donald Trump, estime que le coronavirus pourrait faire entre 100 000 et 200 000 morts aux États-Unis…

Nous espérons de tout cœur que cette prévision ne se réalisera pas !

Une consommation à la peine

Les demandes d’allocations chômage explosent aux États-Unis de 1000% sur la semaine écoulée pour atteindre un (triste) record historique.

Donald Trump qui a beaucoup misé sur la reprise de l’économie américaine pour sa réélection en novembre doit faire face aujourd’hui à une augmentation de 3,3 millions du nombre de chômeurs.

À titre de comparaison, le nombre de demandeurs d’une allocation chômage avait été de 280 000 environ.

Alors que les États-Unis étaient dans une période de plein emploi avant le choc mondial du coronavirus, les prévisions évoquent aujourd’hui un taux de chômage qui pourrait augmenter à 20 voire même 30% de la population active d’ici seulement quelques semaines.
C’est une situation incroyable puisque le taux de chômage avant l’arrivée de ce virus était d’environ 3,5%...

L’activité tourne déjà au ralenti en France et avec une hypothèse de confinement d’une durée d’un mois, la perte de PIB serait déjà de 3 points.

Aux États-Unis, la contraction du PIB pourrait même atteindre 10 points si le confinement durait plus de deux mois . L’économiste Véronique Riches-Flores estime même que le recul pour le deuxième trimestre de l’année pourrait atteindre 25% sur ce trimestre.
Des chiffres qui donnent froid dans le dos !

Le secteur du voyage lourdement impacté

Un plan de 2000 milliards de dollars est présenté pour relancer l’économie américaine et toucher les entreprises lourdement atteintes par ce ralentissement.

La compagnie aérienne United Airlines a annoncé mardi 10 mars, une baisse de 70% de la demande intérieure. Au niveau international, même constat avec des réservations qui se sont effondrées en Europe principalement (source blog voyage avec nous).

Selon le CEO d’United, l’épidémie du coronavirus fera passer les résultats du premier trimestre dans le rouge avec une baisse de revenus entre 60 et 70% sur les mois d’avril mai et juin.
Le transport aérien vit aujourd’hui sa plus grande crise depuis les attentats du 11 septembre 2001 où le nombre de vols avait baissé de plus de 40% pendant deux mois.

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