Covid-19 : la médecine spectacle

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Par Claude Escarguel Publié le 10 avril 2021 à 7h00
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0,1%Avec le TAP, la létalité passe de 2,7% à 0,1% quelque soit les études.

Le Monde du 29/3/2021«  En imposant aux soignants de décider quel patient doit vivre, le gouvernement se déresponsabilise de façon hypocrite  »selon des médecins hospitaliers

Cette crise sanitaire nous aura montré un surprenant visage du milieu médical ! En effet les plateaux de télé des chaines en continue ressemblaient à un terrain de rugby sur lequel les hospitaliers, drapés dans leur honorable titre de « professeur », jouaient des coudes comme dans une mêlée pour accéder à un micro.

Quels étaient leurs propos tout le long de l'année 2020 lorsque l'équipe de l'IHU de Marseille ouvrait la première piste d'un traitement ? Ils étaient tous à l'unissons, à l'exception de quelques personnalités, pour qualifier cette piste de « dangereuse » pour les uns (Bachelot) qui découvraient brutalement une affreuse toxicité pour un des médicaments les plus utilisé au monde (palud, maladies auto-immunes), se disant « scandalisés » pour les autres (Lacombe), allant même jusqu'à demander que l'on « condamne », (Pialloux), le responsable de cette super « machine de guerre anti-infectieuse » qu'est cet institut!

Qu'en est-il aujourd'hui des résultats de cette initiative de « Traitement Ambulatoire Précoce » TAP ?

Bien que Didier Raoult se soit trompé quand à la molécule efficace, qui était selon lui l'Hydroxychloroquine, il aura eu l'intuition d'y associer un antibiotique, l'Azithromycine, une molécule de la famille des « macrolides » classiquement utilisée, et recommandée par l'OMS, dans le traitement des pneumopathies atypiques.

Cette molécule se révèle aujourd'hui être la molécule efficace dont l'utilisation justifie les excellents résultats obtenus non seulement par l'IH, mais aussi par toutes ces centaines de médecins de ville qui ont traité leurs patients en ambulatoire précoce : médecins affublés des mêmes qualificatifs par les tenants de l'orthodoxie médicale, et comme lui menacés par les autorités sanitaires (ARS) et par le conseil de l'ordre des médecins, un comble pour avoir sauvé plus de 3 malades sur 4.

Quels sont donc ces résultats ?

Un pluie de résultats arrivent aujourd'hui, résultats qui devraient faire rougir tous ces réanimateurs qui se jettent aujourd'hui sur la politique prudente du président de la république quand à l'acceptabilité d'un nouveau confinement.

Avec le TAP, utilisant un antibiotique de la famille des macrolide complémenté par du Zinc (avec ou sans hydroxychloroquine), la létalité (nombre de décès par nombre de malades infectés) chute d'un coefficient de 30 : elle passe de 2,7% (taux national de Santé-France) à 0,1% et ce quelles que soient les études (observationnelles bien sur car les généralistes ne sont pas sponsorisés par les gros labos pour effectuer des essais randomisés très couteux). 30 fois moins d'hospitalisations, 30 fois moins de malades en réanimations, 30 fois moins de décès, que ce soit chez les malades (11.000) traités à l'IHU , chez les malades du collectifs « AZI-THRO-d'hospitalisations (4034), chez un collectif italien (6000 malades), chez les médecins américains (Brian Tyson, Zellenko, Peter Mc Cullogh) avec plus de 10.000 patients, ou chez la pneumologue Roumaine Flavian Grosan (1000 patients traités à la clarithromycine).

Cet effet surprenant d'un antibiotique sur les complications d'une infection virale à virus ARN a été décrit par des chercheurs travaillant avec le Pr Montagnier sur les co-facteurs du SIDA dans le brevet EP0649473B1, travaux illustrant le rôle d'amplification de la réplication virale que pouvaient jouer certains types de bactéries intra cellulaires (germes de crypto-infections).

Ce concept de « coopérations bactéries/virus » vient d'être confirmé, en 2021, par des travaux d'une équipe de chercheurs italiens qui, grâce à la microscopie électronique, ont démontré l'aptitude du coronavirus à se répliquer à l'intérieur d'une bactérie à la façon d'un « bactériophage »**. Découverte faite par Carlo Brogna, Simone Cristoni et les autres médecins du groupe de recherche avec le partenaire principal Craniomed

Nous , collectif de médecins de ville, disons en toute humilité, à nos confrères hospitaliers qui publient ces derniers jours dans le JDD, ou dans le quotidien « le Monde » en se plaignant du retard pris par les autorités sanitaires pour « remettre le pays sous cloche » avec toutes les conséquences sociales et économiques qui s'en suivent : «  pourquoi lorsque des pistes de traitements ambulatoires précoces ont étés évoqués avez vous réagi de la sorte au lieu de débattre, d'échanger, de confronter les arguments, comportement qui est le seul garant des progrès de la science ?  »

«  Pourquoi avez vous voulu excommunier ceux, qui se fondant sur la médecine « observationnelle », celle qui a fait évoluer la thérapeutique depuis des siècles au temps ou les gros labos n'avaient pas imposé les essais « randomisés », avaient ouvert la voie vers un désengorgement des hôpitaux, la voie qui vous aurait évité aujourd'hui de brandir en public ce geste très impopulaire du « tri » en réanimation ?  ».

Non messieurs ce n'est pas E Macron, ayant assez d'intuition pour aller se rendre compte du travail exceptionnel fait à l'IHU de Marseille, qui est responsable de cette saturation des hôpitaux : ce sont plutôt vos œillères face à toute idée innovante qui n'est pas encore « protocolisée » !.

Ces oeillères qui vous ont poussé non seulement à occuper les plateaux télé plutôt qu'à faire confiance aux « petits médecins de ville » qui traitaient leurs malades, mais aussi à influer sur tous les média « mainstream » qui a l'unissons vous ont fait confiance.

En effet ces médias ont non seulement, dans leur grande majorité, boycotté ces médecins de ville, mais ont aussi utilisé des termes dépassant tout entendement : Les qualificatifs de « charlatans », « d'apprentis sorciers » de « personnes dangereuses méritant d'être condamnées », de « clowns dangereux », et cerise sur le gâteau « de covido-sceptiques » illustre cette haine dirigée contre les « vrais médecins », ceux qui ont traité !!!!

Nous savons que cela est coutumier lors de toute avancée scientifique innovante : les deux australiens ayant suspectés le rôle de la bactérie « Hélicobacter Pylori » dans le cancer de l'estomac ont vécu les mêmes quolibets pendant 10 ans avant d'avoir le Prix Nobel de médecine : ils soutiennent d'ailleurs aujourd'hui le TAP.

Mais lorsque ces oeillères ont pour conséquence des milliers de morts qui auraient pu être évités cela est beaucoup plus grave, d'autant que le TAP, selon toutes les observations réalisées par ces médecins et par l'association de malades « covid-longs » UPGCS, est le meilleur acte préventif contre la survenue de cette « bombe à retardement » que représente cette pathologie chronique (1% chez les malades traités par le TAP contre 30% annoncé par Mr O Véran à Nice).

Alors messieurs un peu d'introspection et de remise en cause avant de vous en prendre au président qui vous a un peu trop écouté durant l'année 2020 et qui aujourd'hui essaye de réagir avec un esprit critique en politique responsable !

NB : aucun d'entre nous n'a de conflit d'intérêt avec l'Elysée !!!

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Claude Escarguel microbiologiste  Ancien président du syndicat national des praticiens des hôpitaux généraux. Porte-parole du collectif de médecins « AZI-THRO- d'hospitalisations ». Co-Président de l'association de malades « covid-longs » UPGCS

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