Cyclones et tempêtes n’ont coûté que 31 milliards d’euros depuis janvier

Cropped Favicon Economi Matin.jpg
Par Aurélien Delacroix Modifié le 27 août 2014 à 22h35

Même si depuis le mois de janvier, on a l'impression que les catastrophes naturelles ne cessent de s'abattre avec constance partout dans le monde, celles-ci n'ont pas coûté aussi cher pour les assureurs que durant le premier semestre de l'an dernier.

Des catastrophes moins onéreuses que l'an dernier

Swiss Re, le deuxième réassureur mondial, a estimé que les catastrophes naturelles en tout genre avaient, durant les six premiers mois de l'année, occasionné 31 milliards d'euros (41 milliards de dollars) de dégâts. Si l'on rajoute les catastrophes d'origine humaine de type rejet de polluants dans l'eau ou explosion dans une usine, ce montant augmente de 3 milliards de dollars.

En 2013 à la même époque, ces derniers se montaient déjà à 59 milliards de dollars. Et quand on prend en compte la moyenne sur les dix dernières années, le résultat est — et c'est heureux — bien loin du compte puisque celle-ci s'établit à 94 milliards de dollars.

Toutes les régions du monde touchées

Le montant des pertes assurées, et donc prises en charge par les assureurs et les assureurs des assureurs, est de 21 milliards (17 milliards pour les dégâts causés par les seules catastrophes naturelles). Au premier semestre 2013, ce chiffre se montait à 25 milliards (21 milliards pour les catastrophes naturelles). Évidemment, ces sommes ne sont rien devant la perte de 4 700 personnes touchées par les catastrophes de toutes provenances.

Plusieurs épisodes ont marqué les esprits et les caisses des sociétés d'assurance, comme la tempête Ulla qui en traversant une partie de l'Europe cet hiver a occasionné une charge de 2,5 milliards de dollars; un montant identique a été nécessaire pour éponger les dégâts des tempêtes de neige au Japon. Et aux États-Unis, ce sont les orages et la grêle qui ont nécessité des règlements d'assurances allant jusqu'à 2,6 milliards.

Laissez un commentaire
Cropped Favicon Economi Matin.jpg

De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.