Quand les décideurs s’inspirent des moines (2/8)

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Par Sébastien Henry Modifié le 14 mai 2012 à 17h28

« Beaucoup de mes clients sont arrivés avec cet exercice [voir « Quand les décideurs s’inspirent des moines » (1/8)] à une grande clarté sur cette distinction. Voici ce qui revient le plus souvent :

L’essentiel :

– l’amour apporté à leurs proches (famille, amis) ;

– leur degré de progrès spirituel ;

– leur contribution à la société.

L’important :

– le déroulement de leur carrière, le niveau de responsabilités qu’ils auront pu atteindre ;

– leur confort matériel ;

– les défis qu’ils auront relevés ;

– le développement qu’aura atteint leur entreprise (sa taille, sa réputation, le niveau de qualité de ses services) et le degré de satisfaction et d’engagement de leurs équipes.

Bien qu’ils soient tous des dirigeants et managers extrêmement motivés par leur mission, il est rare qu’ils placent leur réussite professionnelle dans la catégorie de l’essentiel à l’issue de cet exercice. La plupart du temps, leurs réponses se situent à un niveau spirituel, au sens large.

Ce n’est toutefois pas toujours le cas. Il n’y a pas de règle : l’important est de clarifier cette distinction pour vous-même.

D’après de nombreux clients (et ma propre expérience), il y a tout de même un trait marquant qui ressort souvent : la grande majorité de leur temps éveillé est consacrée à l’important, non à l’essentiel. Si on le formule en termes directs, cela signifie tout simplement : « passer à côté de l’essentiel de sa vie ». Je vous invite à réfléchir quelques minutes pour clarifier ce qu’il en est pour vous.

Temps de réflexion

En reprenant la liste que vous venez de faire, passez en revue la semaine écoulée. Quel pourcentage de votre temps avez-vous consacré à l’essentiel et quel pourcentage à l’important ? Retenez le premier pourcentage qui vous vient à l’esprit, sans trop réfléchir. La première impression est la bonne.

Pour vous aider, vous pouvez aussi faire la liste de vos activités pendant la semaine. Vous pouvez ensuite faire la même analyse pour une période plus longue, par exemple le mois écoulé.

Au cours de la semaine à venir, essayez d’être attentif à cette distinction. Observez la répartition de votre temps avec un regard neutre et curieux.

Si vous constatez que vous passez considérablement plus de temps à ce qui est important qu’à ce qui est essentiel, le moment est venu de prendre conscience que ce déséquilibre a des coûts, dont le principal est la perte de sens. Cette perte de sens ne se manifeste pas toujours de façon nette, surtout lorsqu’on est trop occupé pour la ressentir. Mais elle vient frapper avec force quand le rythme se ralentit, par exemple pour des raisons de santé.

Se recentrer régulièrement sur l’essentiel permet de trouver davantage de sens à sa vie. »

Pour lire la suite, cliquez ici

Extrait du chapitre 4 – Prière et méditation – de l’ouvrage :

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« Quand les décideurs s'inspirent des moines - 9 principes pour donner du sens à votre action »

de Sébastien Henry

Collection: Stratégies et Management, Dunod

2012 - 264 pages - 140 x 220 mm

EAN13 : 9782100572588 - Prix TTC France 22,90 €

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Diplômé de l’Essec, Sébastien Henry, 40 ans, a vécu une dizaine d’années en Asie où il a créé une entreprise spécialisée dans l’accompagnement des managers. Il est l'auteur de « Emotional intelligence and leadership in Asia » publié chez Wiley et parle 6 langues, dont le chinois et le japonais. Il vient de publier « Quand les décideurs s’inspirent des moines » aux éditions Dunod.

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