Dons familiaux : quelle exonération en temps de crise ?

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 18 septembre 2020 à 17h17
Dons Familiaux Crise Covid
100000€Un nouveau dispositif permet de faire des dons familiaux en espèces exonérés dans la limite de 100.000 euros.

Dans tous les pays qui ont connu de graves crises ces dernières années, la solidarité intra-familiale s’est avérée essentielle, et a permis à beaucoup de passer le cap, ou en tout cas de ne pas sombrer.

Une solidarité familiale

Dans les pays développés, cette solidarité est principalement financière, mais elle peut aussi être matérielle. Or, c’est important de le savoir, cette aide, quelle qu’elle soit, a des conséquences fiscales. Qu’elle monte vers les parents, ou descende vers les enfants, l’aide est déductible des impôts.

Elle est par exemple forfaitairement fixée à 3.535 euros par parent qui reçoit, sans avoir besoin de justificatifs. Si les dépenses ou les sommes en jeu dépassent ce seuil, il faudra tenir une comptabilité, pour pouvoir les déduire de ses revenus, au réel. En sens inverse, on sait que beaucoup de jeunes, ou de couples, vont avoir besoin de l’aide de leurs parents et grands-parents.

Des donations jusqu'à 100.000 euros exonérées

N’oubliez pas que le don manuel est exonéré jusqu’à 31 865 euros, par enfant ou petit enfant. S’ajoute à cela exceptionnellement un dispositif temporaire qui permet de donner jusqu’à 100 000 euros à un enfant, un petit enfant ou même un arrière petit enfant, sans rien payer. La seule condition : cette somme doit servir à construire sa résidence principale, faire des travaux de rénovation énergétique, ou bien, permettre de créer ou développer une entreprise.

Ajoutée aux autres 100 000 euros qui sont déjà exonérés de droits, les notaires s’attendent à un afflux massif de donations au cours des prochains mois, et c’est tant mieux.

Photo Jean Baptiste Giraud

Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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