Les deux derniers événements majeurs du monde du Football, la Coupe du Monde de 2010 et l'Euro 2012, avaient pu être suivis en direct par les parisiens au Trocadéro : un écran géant y avait été installé. Mais cette année, alors que la Coupe du Monde du Brésil s'annonce comme majestueuse, les parisiens seront privés d'écran géant. Et, entre autres, ce serait la faute aux supporters du PSG et aux débordements qui ont suivi la fête du sacre du club de football de la capitale en mai 2013.
L'écran géant au Trocadéro ne sera pas installé
C'était le constructeur Hyundai, partenaire officiel de la Coupe du Monde Brésil 2014, qui voulait créer le « fan park » au Trocadéro. Malgré le soutien de la Fifa pour cette installation, il n'y aura finalement rien pour les parisiens.
La préfecture de Police a en effet refusé l'installation de l'écran géant qui aurait permis aux parisiens de suivre les matchs dans une ambiance toute particulière. Officiellement, la raison est une « vigilance budgétaire », mais il se pourrait bien que l'ombre des débordements des supporters du PSG soit encore présente.
Les supporters du PSG en cause ?
Officiellement, donc, ce n'est pas le cas. Le pays est en crise, il ne faut pas faire de dépenses superflues comme mettre en place un dispositif de surveillance et de sécurité pour le Mondial 2014 au Trocadéro. Au fond, il se déroule au Brésil...
Mais la préfecture de police se souvient sans doute encore très bien des débordements de mai 2013. A cette époque le Qatar, propriétaire du club Paris Saint-Germain, avait demandé le Trocadéro pour y faire la fête de sacre du club en tant que champion de France. Une belle idée, qui avait mal tourné.
Mais au lieu de la fête annoncée, l'événement a tourné à la guerre civile. En deux jours, selon les sources policières, il y aurait eu pas moins de 30 blessés et 21 interpellations.
Au total, selon les estimations de la police de l'époque, 1 million d'euros de dommages ont été enregistrés, entre voitures volées, bijouteries vandalisées et autres vitrines détruites.
Et du coup les parisiens sont punis. Vous savez, c'est comme à l'école : il y en a trois qui font des bêtises et toute la classe est privée de sortie...