Efficacité énergétique : de légères améliorations

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Par Partenaire Publié le 29 novembre 2016 à 13h29
Efficacite Energetique
28 %Le résidentiel est reponsable de 28 % de l'ensemble de la consommation électrique du parc immobilier français.

La consommation énergétique de l’ensemble des bâtiments français affiche une légère baisse, révèle le dernier Tableau de bord publié par le Plan Bâtiment Durable.

Les logements adoptent plus rapidement l’efficacité énergétique

68 millions de tonnes équivalent pétrole par an : c’est la consommation énergétique annuelle de l’ensemble des bâtiments français, résidentiels aussi bien que tertiaires. Les derniers chiffres disponibles montrent que cette consommation a légèrement diminué (-1,45 %) entre 2012 et 2014. Si on regarde l’évolution sur 24 ans (de 1990 à 2014), elle est encore plus spectaculaire : la baisse a été de 12 %. Mais ce chiffre global cache des tendances plus complexes.

Tout d’abord, la consommation énergétique n’est pas la même lorsqu’on est sur de l’immobilier résidentel ou tertiaire. Bien que le tertiaire ne concentre que 27% des surfaces chauffées, leur part augmente légèrement (à titre de comparaison, elle était de 25 % en 1990). De plus, la consommation électrique est plus élevée dans le tertiaire : 55 % de l’ensemble de l’électricité consommée en France, contre seulement 28 % dans l’immobilier résidentiel.
Autre point fort du rédidentiel : 21 % de sa consommation énergétique finale provient de sources renouvelables, un taux qui descend à 4 % dans le tertiaire. Et quand on sait que 73 % des surfaces chauffées sont dans le résidentiel, on peut en conclure que l’efficacité énergétique de nos logements est bien supérieure à celle des bâtiments industriels.

Des efforts substantiels réalisés

Autre chiffre marquant : malgré une augmentation des surfaces chauffées (3 553 millions de m² en 2014 contre 2.645 millions de m² en 1990), sur la même période, les logements sont passés d’une consommation de 271 kWhep/m² par an à 226 kWhep/m² par an. Or, plus de 60% des logements existants ont été construits avant la première reglémentation en termes d’efficacité énergétique, intervenue en 1974. Ces chiffres témoignent donc d’une part d’importants effots déployés dans la rénovation, et d’autre part d’une bien meilleure gestion énergétique de l’immobilier de nos jours. Le sujet a pris une telle popularité ces dernières années que même un magazine traitant de la question (y compris de l’utilisation de la data dans la construction intelligente) a été fondé. Accéder au magazine de l'énergie 3.0.

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