Facebook répond aux chercheurs de Princeton sur la disparition du réseau social

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Par Jean-Baptiste Le Roux Publié le 24 janvier 2014 à 15h20

Le réseau social de Mark Zuckerberg n'a guère apprécié l'étude de deux chercheurs de l'université américaine de Princeton, prophétisant la disparition imminente et violente de Facebook. Ce dernier répond aux auteurs de l'étude, dénonçant des méthodes peu scientifiques.

Facebook pourrait donc ne pas disparaître et perdre 80 % de ses abonnés entre 2015 et 2017 comme l'annonçait une étude publiée par deux chercheurs de l'université de Princeton (lire ici). Alors que le réseau social est en perte de vitesse, délaissé de plus en plus par les jeunes adolescents au profit de réseaux comme Tumblr ou Twitter, l'entreprise de Mark Zuckerberg réponde ce vendredi dénonçant cette étude d'une "absurdité totale", aux méthodes peu scientifiques.

Facebook répond aux universitaires de Princeton

Ainsi, en guise de réponse, Facebook adresse une volée de bois vert aux deux chercheurs en prédisant la disparition de l'université de Princeton, indiquant qu'elle pourrait perdre l'ensemble de ses étudiants d'ici 2021. Des menaces fondées ? Pas forcément plus que celles proférées par les chercheurs de Princeton qui avait comparé Facebook à une maladie infectieuse. Rien que ça !

Le réseau social comparé à une maladie infectieuse

"Il a été montré que les idées, comme les maladies, se propagent de manière infectieuse entre les gens, avant de mourir, et cela a été décrit avec succès par les modèles épidémiologiques" déclarent ainsi les deux universitaires. Et ces derniers de pousser le raisonnement en comparant le réseau de Mark Zuckerberg à MySpace, un ancien réseau social pour musiciens, qui a connu une ascension prodigieuse avant de s'écrouler.

Moins de requête "Facebook" sur Google ne signifie pas forcément moins d'utilisateurs

Facebook y oppose le fait que les deux chercheurs s'étaient principalement basés sur l'outil "Google Trends" qui analyse le nombre de requêtes sur le moteur de recherche. A partir de ces données, les universitaires avaient réalisé que le mot Facebook était de moins en moins tapé dans la barre de recherche de Google. Normal, d'après Facebook, qui précise que plus de la moitié des abonnés consultent désormais leur compte sur le réseau social via les applications mobiles.

L'étude ne tient donc pas la route pour Facebook, qui se heurte malgré tout à d'importantes difficultés, notamment avec l'émergence de nouveaux réseaux sociaux comme Tumblr, Twitter, Vine, et Pinterest.

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Jean-Baptiste Le Roux est membre de la rédaction d'Economie Matin

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