Le conflit qui oppose les chauffeurs de VTC et Uber a provoqué la mise en place de négociations sous l’égide du secrétariat d’État aux Transports. La multinationale américaine, créatrice du concept et première plateforme du secteur, fait un pas vers les grévistes.
Ce mardi 20 décembre, Uber a annoncé la mise en place d’un « fonds de soutien » abondé à hauteur de 2 millions d’euros pour soutenir les « partenaires chauffeurs en difficulté ». L’entreprise ne précise pas les modalités pour accéder à ce fonds. Et le principal point d’achoppement entre les chauffeurs et Uber demeure, à savoir la hausse de la rémunération des conducteurs.
La commission qui ne passe pas
Ces derniers dénoncent la hausse de la commission de la société, passée récemment de 20% à 25% sur le prix de la course. Alain Vidalies a demandé à la plateforme de revenir à l’ancien taux, c’est à dire 20%, au moins durant le temps des négociations. Uber ne rejette pas cette mesure, en prenant le soin de précise qu’elle serait temporaire. L’entreprise demande plus de temps, ce que le secrétaire d’État aux Transports est prêt à accorder.
Vers un cycle de discussions
Alain Vidalies demande aux deux parties de s’engager dans un « cycle de discussions » autour de quatre thématiques : « La tarification, les conditions de déconnexion des plateformes pour les chauffeurs, la protection sociale, et les charges ». Un cycle qui doit se conclure d’ici la fin du mois de janvier prochain.