Si vous pensiez que passer du temps sur son smartphone n’est pas une addiction à proprement parler le dernier sondage réalisé par Bouygues Telecom sur les pratiques numériques dévoile… que vous aviez tort. Les Français sont tellement accros à leurs smartphone qu’ils le préfèrent à d’autres activités pourtant très addictives.
Le smartphone plutôt qu’une partie de jambes en l’air
C’est peut-être la donnée qui fait le plus sourire mais alors qu’on sait que les naissances en France sont en baisse constante ce n’est peut-être pas une bonne nouvelle : 41 % des Français, selon le sondage dévoilé par Bouygues Telecom jeudi 1er février 2018, préfèrent aller sur leur smartphone plutôt que coucher avec leur partenaire.
C’est moins d’un Français sur deux mais le taux est très élevé… et ce n’est pas fini. S’ils devaient choisir entre leur smartphone et le sport 66 % des Français choisiraient le premier. Et ils sont même 79 % à dire qu’ils préféreraient arrêter totalement l’alcool qu’arrêter d’utiliser leur téléphone portable. Bon, ce dernier point est plutôt une bonne nouvelle.
Les jeunes sont les plus accros à leur smartphone
Sans surprise, selon le sondage réalisé par CSA Link pour « l’Observatoire des pratiques numériques des Français », ce sont les jeunes, les « Millenials », qui peuvent le moins se passer de smartphones : 84 % des 15-25 ans seraient totalement accros. 57 % n’éteignent jamais l’appareil et 25 % ne décrochent même pas lors d’un spectacle ou d’un repas de famille.
Le plus inquiétant ce sont les pratiques des très jeunes, la tranche 12-14 ans. En France, en moyenne, un adolescent obtient son smartphone à l’âge de 11 ans et demi qi bien que 90 % des interrogés par CSA Link dans cette tranche d’âge ont un smartphone.
Ils l’utilisent massivement : 78 % ont un profil sur un réseau social (alors que l’âge minimal est de 13 ans, notamment sur Facebook), 70 % préfèrent regarder des vidéos sur leur smartphone plutôt que s’asseoir devant la télévision et 83 % ont téléchargé des jeux.
Un usage massif rendu possible par les parents puisqu’ils ne sont que 50 % à mettre une limite à l’usage de l’appareil au quotidien.