L’an dernier, le Royaume-Uni avait chipé à la France la sixième place au classement des plus grandes économies mondiales. L’Hexagone pourrait retrouver cette position en 2019.
La France pourrait profiter des difficultés de son voisin d’outre Manche. L’année prochaine, l’Hexagone devrait redevenir la sixième économie mondiale, selon les prévisions du Center for Economics and Business Research (CEBR), devançant ainsi le Royaume-Uni qui tomberait à la septième place. Ce n’est cependant pas grâce à la vigueur de son économie que la France gagnerait une place, mais plutôt grâce, ou à cause, du Brexit. Le choc auquel fera face le pays à compter du mois de mars 2019, date effective du divorce d’avec l’Union européenne, va le contraindre à rétrograder dans ce classement.
Le choc du Brexit
Ce sera d’autant plus le cas si l’hypothèse, de plus en plus probable, d’un « no deal » devait intervenir. Malgré tout, le Royaume-Uni devrait absorber le choc et revenir en sixième position dès 2020, et conserver cette place au moins trois ans. Les économistes du CEBR ne s’attendent pas, en effet, à des réformes de grande ampleur en France d’ici là. Néanmoins, si l’Écosse et l’Irlande, poussées par le Brexit, devaient quitter le Royaume-Uni, le pays attendra 2026 avant de retrouver cette sixième place.
L’Allemagne seul représentant européen dans le top 5 en 2032
Les États-Unis restent la première puissance économique mondiale, devant la Chine qui ne pourra prétendre à la première place du podium qu’en 2032. Le CEBR estime d’ailleurs qu’à cette date, il ne restera plus qu’un seul pays européen — l’Allemagne —, dans le top 5 des économies mondiales. L’an dernier, l’Inde passait ainsi devant la France et ravissait la cinquième place.