L’été est la. Pour certains, cette période rime avec vacances, pour d’autres, elle est synonyme de surcharge de travail et de difficultés d’organisation. Comment les petites et moyennes entreprises anticipent cette période ? Ont-elles une solution flexible et économique pour ne pas perdre en productivité ? Voici un éclairage.
Au mois de juillet et août, les employeurs ont peu d’alternative : soit fermer l’entreprise et placer tous les salariés en congés en même temps, soit accorder aux salariés un congé par roulement et s’organiser pour les remplacer en partie. L’intérim ou le CDD peuvent palier à ces absences mais à quels prix ? Ces derniers ne sont absolument pas flexibles en cas d’erreur de recrutement. Si l’employeur se trompe, il doit non seulement faire face à un coût supplémentaire mais à une charge supérieure pour les salariés présents qui pallient aux carences de la ressource temporaire. Qui ne l’a jamais vécu ? L’employeur pensant bien faire se retrouve face à la grogne des équipes présentes. Alors finalement l’entreprise ferment ses portes ou reportent la charge sur les salariés en roulement. Un repos des salariés parfois vite gommés par cette surproductivité.
Pourquoi ne pas faire appel à des freelances ? Quelle différence ?
Un freelance est responsable de son entreprise, de son image et aujourd’hui notamment de sa e-réputation. Par conséquent, son investissement est à tout épreuve. Il doit bien faire. L’entreprise peut facilement négocier une flexibilité dans le contrat en cas d’erreur de casting. Avec un freelance, il est possible de capitaliser sur une récurrence de sa présence lors de période de congés afin de ne pas tomber dans l’éternel période de formation et d’adaptation avec un intérimaire ou autre CDD. Aucune société d’intérim n’est capable d’assurer à 6 mois d’intervalle, le même intérimaire !
Autres éléments confortables : le freelance est « responsable » de par son expertise métier. Il connaît son métier, il est autonome dans sa façon de travailler. Pour valoriser son travail, il demandera certainement une recommandation professionnelle en fin de mission pour valoriser son savoir-faire auprès d’autres clients. Le freelance n’est pas un risque pour le salarié en poste, il ne sera pas intéressé par un coût d’éclat pour éventuellement faire de l’ombre au contrat de travail du salarié. Les freelances ne sont pas uniquement des développeurs informatiques, aujourd’hui, la majeure partie des métiers s’exporte en freelancing avec un coût inférieur à l’intérim ou autre contrat de travail.
Employer un freelance ne s’improvise pas avec le droit du travail français
Il faut veiller à vérifier des éléments administratifs majeurs à intervalle régulier et mettre en place un contrat spécifique qui qualifie correctement la mission pour ne pas être ennuyé. Le Freelance doit-il avoir une assurance, peut-il travailler dans mon entreprise, peut-il utiliser mes moyens informatiques ou encore peut-il participer aux horaires de l’entreprise ? C’est à toutes ces questions qu’il nous faut répondre pour proposer aux freelances comme aux entreprises, une gestion complète de la relation contractuelle, une sécurisation de l’embauche, avec des garanties essentielles. A ces conditions, nos entreprises ne seront plus des no-mans land durant l’été.