Dette publique, chômage, crise: si le gaz de schiste était la solution

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 29 novembre 2022 à 10h11

Qu'on le veuille ou non, l'Occident se trouve dans une impasse énergétique majeure. Depuis qu'il lui faut importer plus des trois quarts des énergies fossiles qu'elle consomme, l'Occident est dépendante.

70 % de l'électricité produite en France est nucléaire : pas nous pas nous pas nous ? Oui, mais même pour les centrales nucléaires, il faut importer de l'uranium. Ce n'est pas par philantropisme que la France est intervenue au Mali mais surtout pour sécuriser les mines d'uranium exploitées par Areva sur place.

Etre dépendant, pour faire simple, de la Russie, pour le gaz, et du Moyen-Orient, pour le pétrole, semblait donc être une fatalité pour l'Europe. Les Etats-Unis, historiquement gros producteur de gaz naturel, se fournissant chez le voisin canadien pour ce qui lui manquait. Et partout ailleurs dans le monde ou se trouve du pétrole, en envoyant des troupes pour "défendre la démocratie".

Jusqu'à ce qu'en 2009, les Etats-Unis deviennent premier producteur de gaz, et en 2010, exportateur. Grâce à l'exploitation du gaz de schiste, qui représente 25 % du total. D'ici la fin de la décennie, les Etats-Unis pourraient, devraient, devenir indépendants énergétiquement, en ce qui concerne le pétrole.

En Europe, des pays comme la Pologne, la Grande-Bretagne, dont les sols semblent contenir des gaz de schiste, vont lancer l'exploration, et sont ouverts à l'exploitation. Mais pour la France, c'est à priori non. Non ? Des voix discordantes s'élèvent. Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, prépare un rapport défendant des techniques d'exploitation "propres". Laurent Fabius, fort de sa double légitimité - il est au gouvernement celui qui a été le plus longtemps ministre, et aussi le plus ancien - prone l'utilisation d'autres méthodes d'exploration. Maud Fontenoy, longtemps porte drapeau de charme de bien des combats écologistes, plaide la cause du gaz de schiste qui réduit, paradoxe, l'émission de gaz à effets de serre aux Etats-Unis, en supplantant le charbon !

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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