Google n'a pas perdu tout espoir de concurrencer l'Apple Watch. Le moteur de recherche rachète en effet Fitbit, pionnier et ancien leader sur le marché des bracelets de suivi d'activité physique et des montres connectées.
En mettant 2,1 milliards de dollars sur la table, Google rachète Fitbit. Le constructeur de bracelets de suivi de l'activité physique a connu son heure de gloire, en particulier aux États-Unis où le nom de la marque est pratiquement synonyme du produit. Mais malgré son ancienneté et sa très bonne réputation auprès des utilisateurs, Fitbit est dans le rouge depuis plusieurs trimestres. Le lancement, il y a quatre ans, de l'Apple Watch l'a forcé à développer ses propres montres connectées et à céder sa première place sur ce marché au rouleau-compresseur d'Apple. L'acquisition par Google ressemble à une planche de salut, reconnue comme tel par James Park, le cofondateur de Fitbit.
Fitbit en difficulté
« Google est le partenaire idéal pour mener à bien notre mission. Grâce aux ressources de Google et à sa plateforme mondiale, Fitbit va pouvoir accélérer l'innovation dans le domaine des objets connectés, faire de plus grandes économies d'échelle et rendre les outils de santé encore plus accessibles à tous », a déclaré James Park. Google devra montrer patte blanche pour convaincre les quelques 30 millions d'utilisateurs actifs de Fitbit qu'il n'est pas là pour exploiter leurs données à des fins publicitaires. Google a annoncé que les informations privées pourront être consultées et surtout, effacées si les utilisateurs le souhaitent.
La concurrence de l'Apple Watch
Quant à Google, cette acquisition pourrait lui permettre de se positionner enfin idéalement face à l'Apple Watch, qui représente quasiment la moitié du marché des montres connectées (Fitbit est troisième derrière Samsung). Le groupe a bien proposé aux constructeurs d'utiliser Wear OS, sa propre plateforme pour montres connectées, mais celle-ci n'a pas l'assise suffisante pour rivaliser avec watchOS, le système d'exploitation de l'Apple Watch.
