La baisse des taux des crédits immobiliers, portée par la baisse des taux directeurs de la BCE qui sont désormais dans le négatif depuis des mois, a fait du bien aux acheteurs : non seulement ils ont pu emprunter, mais ils ont pu emprunter plus d'argent. Les vendeurs ne se sont pas fait prier pour augmenter les prix afin de profiter aussi de cette aubaine. Et du coup les prix de l'immobilier repartent à la hausse.
Une hausse de prix de près de 2 % à Paris
La capitale reste toujours très prisée des acheteurs avec des prix que l'on ne retrouve nulle part ailleurs en France. Selon le dernier baromètre de MeilleursAgents, Paris a connu la plus haute augmentation des prix. Durant le seul mois de mai 2016, les prix ont augmenté de 0,8 %. Les appartements et maisons de 3 pièces et plus ont vu leurs prix léviter de 1 % sur un mois.
Depuis le début de l'année, donc, la hausse se confirme... confirmant aussi que les vendeurs ne veulent pas rater l'occasion de gagner un peu plus d'argent. Toutes surfaces confondues, la hausse des prix à Paris a atteint 1,9 % avec un pic à 2,1 % pour les 3 pièces et plus... et une hausse de 1,7 % pour les studios et 2 pièces.
Ce marché est freiné par l'encadrement des loyers mis en place dans la ville qui empêche les propriétaires de proposer leur bien à la location avec des loyers aberrants.
En Province les prix augmentent aussi
Si le marché de la Capitale se porte bien, hors Ile-de-France les choses sont semblables : les hausses sont généralisées pour le mois de mai 2016 selon MeilleursAgents.com ; 0,3 % à Lyon et Marseille, 0,5 % à Montpellier et même 0,8 % à Bordeaux.
La reprise du marché se confirme donc en France : les ventes immobilières augmentent en volume et en montant, ce qui relance la hausse des prix. Une bonne nouvelle pour l'économie mais surtout pour les vendeurs qui sont les premiers à en profiter. Les acheteurs, de leur côté, risquent d'en souffrir...