Le salaire moyen des non-cadres s'établit pour cette année à 1 636 euros, soit une hausse de 29 euros sur l'année, selon le dernier baromètre du cabinet Randstat.
Les non-cadres ont continué de bénéficier d'une conjoncture favorable concernant leurs salaires. D'après Randstat, la hausse moyenne a été de 1,8% en 2019, soit une progression identique à celle de l'an dernier. Un résultat qui contraste avec les trois années précédentes : en 2015, 2016 et 2017, la hausse des rémunérations s'était limitée à moins de 1% pour chacune de ces années. « Le dynamisme retrouvé du marché de l’emploi se traduit, pour les chefs d’entreprise, par des difficultés croissantes à attirer les talents », selon le cabinet. Les employeurs doivent donc faire des efforts sur les fiches de paie. La conjoncture est favorisée par la croissance relativement solide : +1,7% en 2018, +1,3% attendu en 2019.
Conjoncture favorable
Les salariés non-cadres n'ont pas obtenu de hausse aussi importante que les cadres (+2,4% en 2019). En revanche, leur rémunération augmente davantage que les salariés au salaire minimum qui doivent se contenter d'une augmentation de 1,5% cette année. Les non-cadres ont même gagné 7,6% de plus plus que les salariés au smic en 2019. La différence est aussi sensible en fonction du statut des salariés : les ouvriers qualifiés ont bénéficié d'une augmentation conséquente de 2,2%, avec un salaire moyen qui s'est établi à 1 663 euros.
Les ouvriers qualifiés bien lotis
Les professions intermédiaires ont obtenu une hausse de leur salaire de 1,3%, avec une rémunération moyenne de 1 869 euros brut. Enfin, les moins bien lotis sont les employés dont la hausse des salaires s'est limitée à 1,2% en 2019 (1 607 euros en moyenne). La France comptait l'an dernier 19,8 millions de non-cadres, dont 7,36 millions d'employés, 6,98 millions de professions intermédiaires, et 5,52 millions d'ouvriers.