La crise sanitaire a fait évoluer les envies des Français en termes d’achats immobiliers : exit les grandes villes et leurs appartements étroits et bonjour les maisons avec jardin ou, au minimum, une terrasse. De quoi changer la dynamique du marché mais, dans sa globalité, ce dernier ne devrait connaître qu’un simple ralentissement de la croissance, selon Standard&Poor’s.
Les prix de l’immobilier toujours en hausse
Si certains estiment que le marché immobilier, en 2021, pourrait bien connaître une période de baisse en France à cause de la crise économique, ce ne sera pas le cas selon S&P. Certes, au niveau local il sera possible de voir des changements, notamment dans les zones qui ont perdu de l’attractivité à cause de la crise sanitaire… mais l’immobilier reste une valeur sûre.
Le cabinet de recherche économique anticipe donc, en Europe, une croissance globale des prix… et ce jusqu’en 2023. Deux exceptions, toutefois : en 2021, l’Italie pourrait connaître une baisse des prix très légère, de 0,5%, tandis que le Royaume-Unie fera les frais du Brexit et verra ses prix chuter de 2,3%. Pour tous les autres pays, La hausse sera au rendez-vous.
Ralentissement de la hausse en France
Pour ce qui est de l’Hexagone, l’impact de la crise économique liée à la crise sanitaire se fera sentir : en 2021, S&P n’anticipe qu’une hausse des prix de l’immobilier de 1,5%, contre 3,9% en 2019 et 4% en 2020. Un ralentissement qui durera en 2022 et 2023 avec des prix qui ne devraient évoluer à la hausse que de 2%.
L’Irlande, par contre, devrait connaître une explosion des prix, portée par le Brexit : alors que le pays n’a enregistré des hausses que de 0,8% et 1% en 2019 et 2020, dès 2021 les prix grimperont, selon S&P, de 2,7%… et même de 4,5% et 4% les deux années suivantes.