Insolite : « La prochaine fois que vous apportez une bombe au bureau, prévenez d’abord la sécurité » #BESTOF

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 15 août 2014 à 5h23

Cette consigne ne s'adresse évidemment pas à vous qui travaillez dans une grande banque, un ministère ou une PME/TPE. Quelle idée aussi d'apporter une bombe sur son lieu de travail ?

Oui mais voilà, lorsque vous travaillez au Pentagone, le ministère de la Défense américain, et que votre job consiste à expliquer à quoi peuvent ressembler des bombes artisanales (IED, pour Improvised Explosive Device ou EEI, Engins Explosifs Improvisés), première cause de décès des soldats alliés en Irak et en Afghanistan, un bon exemple vaut mieux qu'un mauvais Powerpoint. C'est ainsi qu'un "prof" en bombes artisanales, employé civil du Pentagone, s'est fait pincer par la sécurité la semaine dernière avec une bombe dans son paquetage.

Une bombe dans son cartable

Mais en fait de bombe, il n'avait apporté que les fils et les détonateurs artisanaux servant à transformer une bonbonne de gaz ou une cocotte minute en engin explosif. Rien de dangereux donc, que des morceaux du Meccano du parfait petit terroriste. La sécurité du batiment, à cran, n'a pourtant rien voulu entendre, et c'est à force de coups de fils passés à des tas de chefs que l'employé a pu enfin pénétrer au Pentagone pour y assurer son atelier de travaux dirigés.

Pentagone : Autorisation écrite exigée

Le directeur de la sécurité du Pentagone a depuis rétabli une procédure oubliée consistant à demander une permission écrite d'apporter ses jouets, fussent-ils des bombes, au bureau, sur l'air du BYOD (Bring Your Own Device). A ce sujet, lors d'une fouille improvisée, toujours dans l'enceinte du Pentagone, la police spéciale du batiment a saisi sur de braves fonctionnaires et militaires 21 couteaux, sept bombes de défense, des cartouches de fusil à pompe et même une matraque.... Qui avaient passé sans souci les portiques de détection.

Article initialement publié le 4 décembre 2013

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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