L’emploi des cadres en pleine forme au deuxième trimestre

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Par Aurélien Delacroix Modifié le 21 juillet 2021 à 12h02
Emploi Cadres Forme Crise Sanitaire 1
14%14% des entreprises ont embauché au moins un cadre.

C'est le signe très concret que les effets de la crise sanitaire sur l'activité économique sont en train de s'effacer. Le marché de l'emploi des cadres a retrouvé des couleurs au deuxième trimestre, les embauches ont fortement repris.

Les offres d'emploi publiées par l'Association pour l'emploi des cadres (Apec) ont retrouvé leur niveau record de juin 2019. La confiance est de retour au sein des entreprises qui ont besoin de cadres pour soutenir leur activité. 14% d'entre elles ont embauché au moins un cadre, selon les derniers chiffres de l'Apec, en particulier au sein des PME. Ce chiffre est plus élevé de deux points par rapport au premier trimestre 2021, et de quatre points en comparaison du dernier trimestre 2020. Le redémarrage des embauches est donc confirmé entre avril et juin, grâce au rebond de l'activité économique, souligne l'Association. Une activité qui donne confiance aux entreprises : pour 26% d'entre elles, le deuxième trimestre s'est révélé meilleur que prévu.

La confiance des entreprises

Près de 8 entreprises sur 10 (78%) disent avoir confiance dans l'évolution de leur activité, c'est 13 points de mieux qu'au premier trimestre. Cette confiance retrouvée devrait perdurer jusqu'à la fin de l'année, souligne l'Apec, et ce malgré un niveau d'incertitudes « qui n'est pas nul ». Le variant Delta et son haut niveau de contagion fait repartir les contaminations à la hausse, ce qui pourrait provoquer de nouvelles restrictions sanitaires. Néanmoins, les incertitudes des entreprises ont « plutôt régressé » par rapport aux précédents épisodes de la crise sanitaire, selon l'Apec.

Envie de bouger

Quant aux cadres, les envies de mobilité externe, c'est-à-dire de changer d'entreprise pour une autre, sont de nouveau au rendez-vous. 12% envisagent de faire le grand saut durant ce trimestre, un niveau qui reste stable. Néanmoins, pour plus de la moitié d'entre eux (51%), cette perspective redevient attractive : au premier trimestre 2021, ils n'étaient que 45% à le penser. Par contre, 58% pensent qu'il leur sera difficile de retrouver un emploi équivalent, tandis qu'un quart se sentent toujours menacés par un licenciement.

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.

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