Le CO2 est un gaz à effet de serre

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Par Claude Brasseur Publié le 16 avril 2017 à 5h00
Environnement Pollution Co2 Gaz Effet Serre
4Le pars éolien français est le quatrième d'Europe.

Oui, le CO2 est un gaz à « effet de serre » et cela comme plusieurs autres gaz. Le rayonnement solaire réchauffe la terre et la terre rayonne cette chaleur vers l’espace.

Un tout petit point du spectre (à 14 microns) correspondant à la raie du CO2 bloque le passage du rayonnement terrestre. Ce blocage est total et ceci bien que le CO2 ne soit présent qu’à l’état de trace. La chaleur de la terre est rayonnée par le reste du spectre.

Insistons : quelle que soit la quantité de CO2 qui s’ajouterait, l’effet de serre minime du CO2 est déjà complet. Les satellites météos qui observent les émissions terrestres de chaleur observent que l’émission est zéro pour cette raie. A travers un mur aucune lumière ne passe et si vous doublez l’épaisseur du mur, rien ne changera pour la lumière...

Pourtant, la presse nous répète chaque jour que le réchauffement climatique dû à l’homme nous menace (1) et est dû à notre production de CO2 en particulier. Curieusement, les physiciens ne dénoncent pas cette erreur (2) et nous avons déjà perdu 20.000 milliards de dollars sur la terre pour l’installation de 200.000 éoliennes !! Ces éoliennes ne donnent guère d’énergie car, même si elles tournent, elles ne produisent quasi rien 80 % du temps (3)… et nous avons besoin d’énergie même quand il n’y a pas de vent.

Ce que la presse évite bien de nous préciser, c’est que les éoliennes représentent aussi autre chose que « l’énergie verte et gratuite du vent ». Pour faire face au courant éolien le plus souvent absent et toujours variable, pour nous offrir un courant à tout instant, on installe le plus souvent des centrales au gaz assez souples pour pouvoir suivre à la minute les variations du vent… Ces centrales sont spécialement polluantes. (4)

Certains nous disent qu’on peut aller chercher l’énergie du vent dans un autre pays, d’autres préconisent des batteries et tous font mine de ne pas savoir que : 1. Quand il n’y a pas de vent en France, il n’y en a généralement pas non plus en Belgique ou en Allemagne. Il faudrait donc aller le chercher tellement loin que le prix des installations nécessaires nous ferait vite abandonner le projet
2. Les batteries qu’on nous vante coûtent cher, ne sont pas éternelles et les meilleures – au lithium – ne seront bientôt plus disponibles puisque les réserves de lithium sont limitées
3. Toutes ces « bonnes idées » peuvent multiplier par dix le prix du courant. Toutes nos industries condamnées à fuir vers des « paradis énergétiques » ?

Revenons à l’éolien sur place et aux centrales souples quand il n’y a pas de vent. Ces centrales, non seulement fabriquent beaucoup plus de CO2 que des centrales au gaz-vapeur qui manquent de souplesse avec leur grosse chaudière remplie d’eau surchauffée, elles fabriquent aussi des polluants dangereux pour notre vie !

Si le CO2 est tout bénéfice pour la nature, est réellement sans danger, les polluants dangereux des combustibles fossiles pourraient être filtrés au pied des cheminées d’usines par exemple et ce filtrage reviendrait infiniment moins cher que les 20.000 milliards jetés dans les éoliennes sans que cela ait d’autre utilité que nous donner bonne conscience en enrichissant le lobby de « l’escroquerie du siècle »(5)

(1) La Terre connaît régulièrement des périodes de réchauffement et de refroidissement. Elles sont liées entre autres aux taches solaires et nullement à l’activité humaine (sauf à l’échelon local).
(2) Des scientifiques savent qu’ils ne recevront plus de subsides s’ils osent dire la vérité !!
(3) Les éoliennes en mer donnent deux fois plus d’énergie pour un prix trois fois supérieur.
(4) Ces centrales sont souples mais ont un rendement de 35 % au lieu de 55 %!
(5) C’est ainsi que le Sénat australien a désigné l’éolien en 2015.

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Mathématicien, Claude Brasseur a enseigné à l'université de Lubumbashi (RDC) où, en faculté Polytechnique, il a créé un centre de recherche en énergies renouvelables. Ce centre a eu tant de succès - il est même arrivé des aides de France - que les exigences purement financières n'ont pas tardé et il a dû quitter le pays. Il a également travaillé pour le BIT au Burkina Faso et, retraité, il continue à s'instruire dans ce domaine passionnant.

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