Depuis ce vendredi, une bonne partie du monde est attaqué par un virus informatique qui prend en otage les données stockées dans les PC infectés et ne les relâche qu’après le paiement d’une rançon.
Ce logiciel, qui rentre dans la catégorie des ransomwares ou « rançongiciels », se diffuse par e-mail sur des ordinateurs fonctionnant sous d’anciennes versions de Windows (Windows 10 n’est a priori pas concerné). Depuis le début de sa propagation vendredi matin, il a mis à mal plusieurs grandes structures informatiques comme celles du système de santé britannique (NHS), l’opérateur espagnol Telefonica, ou encore le constructeur français Renault.
Payer pour déverrouiller les données
Du côté du groupe automobile, qui a mis plusieurs de ses sites de production à l’arrêt depuis ce samedi, on assure avoir mis en place des mesures de prévention afin d’empêcher la propagation du virus. Du côté du groupe PSA, on indique ne pas avoir été touché par ce ransomware, qui de toutes manières ne touche pas que la France : l’infection est mondiale.
Un correctif à appliquer
Microsoft a mis en ligne très rapidement un correctif à appliquer séance tenante sur les PC qui fonctionnent toujours sous Windows XP, ainsi que sous Windows 8 et Windows Server 2003. Un chercheur en sécurité a pu, par ailleurs, bloqué la diffusion du virus dont les dégâts sont surtout concentrés en Europe, en Russie et en Asie.