Il est sympa notre compatriote Pierrot Moscovici ! Vraiment.
Vous savez Pierrot, c’était quand même notre ancien ministre et mamamouchi en chef du ministère de l’Économie.
Excusez du peu, mais tout de même, c’est un poste assez haut placé de vous à moi, surtout pour la gestion de l’économie de notre pays.
Maintenant que notre Pierrot national n’est plus à l’œuvre chez nous mais qu’il manœuvre dans les hautes sphères bruxelloises, « ne le voilà-t-y pas » (formule très usitée dans ma Normandie) qu’il n’est pas très amical à l’égard de son pays…
En effet, le commissaire européen a estimé « que la faiblesse des efforts structurels programmés pour les prochaines années par le gouvernement nécessiterait des discussions avec Bruxelles »…
C’est vrai que quand Pierrot était ministre, il faisait vraiment tout plein d’efforts pour que notre déficit soit le plus réduit possible.
Ses efforts étaient tels que l’on peut dire qu’il porte aussi sa part de responsabilité dans la dette de notre pays.
« Pierre Moscovici a déclaré mercredi avoir ”très bon espoir” que la France sorte de la procédure européenne de déficit excessif en 2018 mais estimé que la faiblesse des efforts structurels programmés pour les prochaines années par le gouvernement nécessiterait des discussions avec Bruxelles.
Il faut dire qu’il ne reste plus que deux pays de la zone euro qui sont dans la procédure des déficits excessifs, à savoir la France et à l’Espagne.
Pour l’Espagne avec le départ de la Catalogne, cela ne s’annonce pas très bien
En ce qui concerne la France, vu les couinements généralisés dès que l’on touche aux sous publics qui sont déversés chaque jour dans le bec de ceux dépendant de la dépense publique, il est évident, que taper dans le dur, même pour un Macron, ce ne sera pas aussi simple sans risquer de déclencher émeutes et autres jacqueries.
Et Moscovici de mettre en garde notre pays : « Je ne suis pas un garde-chiourme, je ne suis pas un garde-chasse, je ne suis pas un braconnier non plus, je suis pour une interprétation intelligente des règles qui offrent de la flexibilité. »
Moscovici de conclure : « Mais si les règles autorisent des déviations, ”pour la France, 0,1 point en 2018, c’est le maximum de déviation autorisée deux années consécutives”. »
Bon, voilà pour la théorie, en pratique tout n’est que pragmatisme et rapports de force.
Les textes pensent à tout, sauf à l’imprévisible.
Or ce sont les événements « imprévisibles » et hors norme qui font l’Histoire. Les Institutions, elles, s’adaptent et les traités se renégocient.
Rien n’est éternellement figé et gravé dans le marbre, même la construction européenne.
En attendant, la pression monte encore sur Macron, et si Macron a la pression, nous, on va avoir encore moins de pognon !!
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !
Article écrit par Charles Sannat pour Insolentiae