En pleine campagne électorale pour les Régionales 2015 qui se tiendront les 6 et 13 décembre 2015, mais surtout en prévision de la Présidentielle de 2017, Nicolas Sarkozy était l'invité d'Europe 1 ce mercredi 2 décembre 2015. Il y a été question de terrorisme, bien entendu, mais également de fiscalité et d'allocations. Un aperçu du programme du parti Les Républicains...
Un "contre choc fiscal" pour les ménages et les entreprises
L'ancien président de la République a parlé des points-clé de son programme qui doit sans doute être encore précisé. Mais une chose est sûre : il veut s'attaquer à la fiscalité des ménages et des entreprises. Selon lui il est nécessaire d'opérer un "contre choc fiscal" : "Il faut que les entreprises puissent créer des emplois avec moins de charges" a-t-il déclaré sur Europe 1. Un contre choc qu'il estime devoir porter sur 20 à 30 milliards d'euros.
Autre mesure, pas vraiment annoncée mais qui ne change pas depuis des années, la suppression de l'ISF : Nicolas Sarkozy reste favorable à la fin de l'Impôt de Solidarité sur la Fortune payé par les ménages les plus aisés et qui est souvent accusé d'être à l'origine de l'exil fiscal des grandes fortunes françaises.
Le retour des allocs chômage dégressives
Une autre mesure, qui ne va pas plaire aux chômeurs, est... le retour de l'allocation chômage dégressive. Lionel Jospin avait supprimé la dégressivité au bout de 12 mois de chômage mais Nicolas Sarkozy voudrait la remettre. Naturellement, ça inciterait les chômeurs à chercher plus activement un travail mais... du travail il n'y en a pas.
L'Aide Médicale d'Etat (AME) est également visée : Sarkozy espère qu'il pourra la "démonter" tandis qu'il veut remettre en place l'universalité des allocations familiales dont la suppression est qualifiée par l'ancien chef de l'Etat de "démolition de la politique familiale".
Il a également été question des retraites, durant cette interview : Nicolas Sarkozy estime qu'il faudra repousser encore un peu l'âge légal de départ à la retraite et qu'il faudra que les modes de calcul du privé et du public soient les mêmes.