L’EPO, l’Office Européen des Brevets, a dévoilé le 7 mars 2018 son rapport annuel de l’activité de la recherche et développement. Au total, en 2017, l’EPO a enregistré 165 590 demandes de brevets de la part du monde entier. Et l’Europe semble confirmer son attractivité pour ce qui est de faire évoluer la technologie.
Le nombre de brevets augmente et l’Europe ouvre la marche
Sur les 165 590 demandes de brevets reçues, l’EPO en a validées en 2017 le nombre de 106 000. Un nombre en hausse de 10,1 % sur un an et le nombre le plus élevé jamais enregistré par le bureau.
Les pays européens membres de l’EPO, 38 au total car l’EPO n’est pas exclusivement liée à l’Union Européenne (on compte la Turquie ou encore la Suisse parmi les pays membres), ont représenté 47 % du total des brevets déposés, en hausse de 2,8 % en 2017. L’Europe confirme ainsi son statut de leader dans la recherche et développement.
Sans surprise, quand on regarde pays par pays, ce sont toutefois les Etats-Unis qui dominent : 26 % du nombre total des brevets, suivis de l’Allemagne (15%) et du Japon (13%). La France arrive en quatrième position et la Chine à la cinquième place.
Huawei écrit l’Histoire : c’est l’entreprise qui a déposé le plus de brevets en 2017
Les brevets proviennent en grande majorité des grandes entreprises selon le rapport 2017 de l’EPO : à elles seules elles ont déposé 69 % de la somme totale des brevets. Les PME et les inventeurs comptent pour 24 % du total tandis que les universités ne représentent que 7 % des demandes.
En 2017 il y a eu un fait majeur : Huawei, entreprise spécialisée dans les appareils électroniques, a dominé le classement avec 2 398 brevets déposés auprès de l’EPO. C’est la première fois qu’une entreprise chinoise devient l’entreprise ayant déposé le plus de brevets en un an.
L’allemande Siemens arrive à la deuxième place (2 220 brevets) suivie des coréennes LG (2 056) et Samsung (2 016) et de l’américaine Qualcomm (1 854).