L’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) a dévoilé de nouvelles prévisions de croissance mondiale pour 2021. Malheureusement, elles sont légèrement moins optimistes que précédemment. Une mauvaise nouvelle à laquelle s’ajoute un détail : le variant Omicron n’est pas pris en compte dans ces nouvelles projections.
La croissance mondiale en légère baisse
Les nouvelles estimations de croissance de l’OCDE pour 2021 n’auront pas de quoi inquiéter fortement : publiées mercredi 1er décembre 2021, elles sont 0,1% inférieures aux précédentes, datant de septembre 2021, pour le monde entier. Pour 2021, l’OCDE table désormais sur une croissance mondiale de 5,6%, confirmant malgré tout le rebond de l’économie après l’annus horribilis de 2020.
Et si elle est au centre de la 5e vague de Covid-19, comme l’estime l’OMS, l’Europe ne semble pas impactée : une petite baisse des prévisions de croissance de la zone euro a été dévoilée par l’OCDE, qui l’estime désormais à 5,2%, mais les prévisions sont meilleures pour la France ou encore l’Italie pour lesquels l’OCDE annonce 6,8% et 6,3% de croissance en 2021, respectivement, et 4,2% et 4,6% en 2022.
L’Allemagne, durement touchée par les pénuries qui frappent son activité industrielle, ne devrait connaître qu’une croissance de 2,9% en 2021 et de 4,1% en 2022.
Appel à accélérer sur les vaccins… et l’inquiétude d’Omicron
La situation mondiale reste néanmoins incertaine : la 5e vague frappe de plein fouet les pays européens, si bien que l’OCDE appelle à accélérer la production et la distribution des vaccins contre le virus Sars-CoV-2. La pandémie continue de menacer : « la reprise restera précaire partout tant que cet objectif ne sera pas atteint », souligne l’OCDE dans sa publication du 1er décembre 2021.
D’autant plus qu’un nouveau paramètre, inattendu, est venu perturber la situation : le variant Omicron. L’OCDE ne tient pas compte de ce dernier dans ses nouvelles prévisions, l’impact de celui-ci sur l’évolution de la pandémie étant difficile à établir.
La grande inquiétude, au niveau mondial, concerne l’efficacité des vaccins face à un variant qui présente beaucoup plus de mutations que le variant Delta : il n’est pas certain qu’ils fonctionnent.