Coronavirus : après l’alerte épidémie, l’alerte « infodémie »

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Modifié le 3 février 2020 à 11h33
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3%Le taux de mortalité du virus 2019-nCov est de 3%.

Le Coronavirus continue de faire parler de lui alors que l’épidémie touche désormais plus de 14.000 personnes et a fait plus de 300 morts, dont le premier en dehors de Chine, aux Philippines. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a relevé jeudi 30 janvier 2020 le niveau d’alerte mondial et s’attaque maintenant à un autre fléau : « l’infodémie ».

Qu’est-ce qu’une « infodémie » ?

Le terme est encore peu connu et reste très spécifique : il provient du terme anglais « infodemiology », créé en 2002 par le chercheur canadien Gunther Eysenbach et qui se définit comme le champ de recherche consistant à scanner Internet pour repérer et étudier les informations de santé publiées par des utilisateurs (donc en dehors des sites officiels, des revues scientifiques ou des médias traditionnels).

D’une manière plus générale, l’infodémiologie étudie la propagation des informations de santé sur Internet, avec une attention particulière pour les fausses informations qui, depuis plusieurs années, sont légion dans tous les domaines. Concernant la santé, elles peuvent être particulièrement dangereuses : certaines de ces fausses informations présentent des remèdes miracles complètement factices qui sont au mieux inutiles, mais peuvent se révéler nocifs voire mortels.

L’Oms s’inquiète de « l’infodémie » concernant le Coronavirus

Dans une note publiée le 2 février 2020, l’Oms relève l’alerte sur le risque de fausses informations concernant le Coronavirus et l’épidémie de souche 2019-nCov en cours. Elle s’inquiète des faux traitements et des informations pouvant comporter un risque pour la santé ou créer des psychoses infondées.

Plusieurs médias sont également sur le « qui vive » contre ces fausses informations comme celles présentant un lien entre la bière Corona et le Coronavirus ou encore les publications estimant dangereux de recevoir un colis depuis la Chine.

Paolo Garoscio

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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