Finalement, les pays de l’Opep sont parvenus à un accord durant un sommet de Vienne qui promettait pourtant d’être houleux. Mais l’intérêt commun des quatorze membres de l’organisation a prévalu, contre toute attente.
Cela faisait depuis deux ans que le baril de pétrole était sous les 50 $. L’Opep avait fortement augmenté sa production afin de réduire l’attractivité de l’industrie du pétrole et du gaz de schiste aux États-Unis. L’objectif est atteint, mais depuis les pays producteurs de pétrole n’étaient pas parvenus à réduire leur production.
Un accord de principe validé
Un premier accord de principe, intervenu fin septembre, annonçait la couleur avec une baisse effective de la production, mais les dissensions politiques entre les pays ont bien failli faire capoter l’accord définitif signé ce mercredi 30 novembre à Vienne. Collectivement, l’Opep réduit donc sa production à 32,5 millions de barils par jour (mbj), soit 1,2 mbj de moins qu’actuellement. L’Arabie saoudite, premier producteur de pétrole, prend le gros du fardeau c’est à dire 0,5 mbj.
La hausse des prix est enclenchée
L’Irak baisse aussi sa production malgré la guerre contre Daech que le pétrole finance. L’Iran, en revanche, voit sa part augmenter légèrement afin de revenir au niveau d’avant les sanctions internationales. Cet accord et son ampleur ont surpris les marchés qui ont poussé le baril de Brent à 50 $ alors qu’il était à 43,40 $ à l’ouverture.
