Sésame indispensable pour bon nombre de jeunes, le permis de conduire leur permet de gagner en indépendance… et de trouver un emploi plus facilement. Seul problème, il coûte aussi très cher.
Emmanuel Macron est sorti du programme de son « itinérance mémorielle » pour les commémorations du centenaire de l’Armistice pour revenir sur une mesure promise durant la campagne de l’élection présidentielle. « Dans les territoires qui sont le plus en difficulté, où il y a moins de transports en commun, où souvent il faut sa propre voiture pour se déplacer, surtout quand on a obtenu un travail, on ne peut pas avoir l’obtention du permis qui dure des mois et des mois, qui coûte 1 500 ou 1 800 euros », a expliqué le chef de l’État en visite dans un centre social de Lens (Pas-de-Calais). Le permis de conduire va donc coûter moins cher.
Une aide pour le premier véhicule
Le président de la République a également annoncé que le gouvernement allait aider à l’acquisition d’un premier véhicule. Des dispositifs qui n’ont pas été chiffrés ni présentés plus en détails par Emmanuel Macron, mais qui seront certainement présentes dans le projet de loi sur les mobilités qu’Elisabeth Borne, la ministre des Transports, présentera fin novembre. Le chef de l’État a également indiqué que l’apprentissage du code de la route allait être intégré à l’école. Là aussi, les modalités n’ont pas été précisées.
Le permis moins long à décrocher
Ce n’est pas la première fois qu’Emmanuel Macron empoigne le sujet du permis de conduire. Déjà en 2014, alors qu’il était ministre de l’Économie de François Hollande, il avait mené une réforme de ce sésame qui comprenait un délai plus court de passage au deuxième examen en cas d’échec à la première tentative (63 jours en moyenne, soit 20 jours de moins qu’auparavant). Cette réforme a aussi supprimé la nécessité de repasser des heures de conduite pour se maintenir à niveau.