Les pays membres de l’Opep ne parviennent toujours pas à s’entendre pour une réduction de la production de pétrole. Résultat : les cours de l’or noir continuent de glisser, pour le plus grand bonheur des automobilistes, mais aussi pour la croissance des pays consommateurs.
Fin septembre, à Doha, on pensait pourtant l’affaire pliée. Les pays de l’Opep avaient conclu un accord de principe sur la réduction de la production de pétrole. De 33,6 millions de barils par jour, on devait passer à une fourchette de 32,5 à 33 millions de barils quotidiens. De quoi soutenir des cours qui n’ont pas dépassé les 50 $ depuis deux ans…
Dissensions et mésententes
Mais voilà, des dissensions internes à l’Opep menacent désormais le sommet de Vienne du 30 novembre, alors que l’organisation devait justement entériner l’accord. L’Arabie saoudite a fat annuler une réunion ce lundi 28 novembre avec les pays non membres, Riyad — premier producteur mondial — exigeant d’abord une façon de partager équitablement le fardeau. De mauvais augure, deux jours avant le sommet.
Niveau de production
L’Iran veut de son côté retrouver son niveau de production d’avant les sanctions internationales (4 millions de barils/jour), quant à l’Irak, le pays a besoin de la manne pétrolière pour combattre Daech sur son territoire. Ces désaccords font flancher les cours du pétrole : vendredi 25 novembre, le baril de WTI perdait 4% à 46,01 $, le Brent de la Mer du Nord 3,5% à 47,13$. Et cette baisse devrait se poursuivre au fil des mésententes entre pays producteurs.