Pourquoi Bali, malgré les foules qui s’y pressent, reste un paradis enchanteur

Cropped Favicon Economi Matin.jpg
Par Laure De Charette Modifié le 12 mars 2015 à 15h04
Rizieres1

Il suffit de s’installer confortablement en surplomb des gorges de l’Ayung, près d’Ubud, au cœur de Bali, pour saisir la magie de "l’île des dieux". La lumière décline lentement et souligne les cinquante nuances de vert de la forêt tropicale accrochée à la paroi des gorges ; au loin, les sommets des volcans se coiffent d’un petit chapeau de nuages rosés ; et le clapotis de la piscine à débordement met en musique ce spectacle merveilleux.

Un ilot de douceur

Bali a beau accueillir chaque année près de 3,5 millions de voyageurs venus de tous les horizons, et parmi eux des centaines de milliers de Français, la beauté de sa campagne, de ses rizières et de ses rivières reste éternelle. L’île hindoue, nichée au cœur d’une Indonésie musulmane, éblouit par la vivacité de ses rites religieux, par la douceur de ses habitants, par la flamboyance de ses arts.

Le soir venu, danseurs, musiciens, marionnettistes du village se rassemblent sur l’esplanade d’un temple pour célébrer les dieux, sous le regard amusé des gamins du coin.

Quand le gamelan résonne

Un voyage à Bali, c’est un lever de soleil sur les rizières de Jatiluwih, une ascension nocturne du Mont Agung, une femme qui prie en silence, les mains jointes contre le front, sur la plage de Kuta, au milieu des surfeurs échevelés. C’est une centaine d’hommes, un sarong blanc savamment noué autour de la taille, qui descendent en procession sur les berges d’une rivière, au son du gamelan.

Bien-sûr les mauvaises langues diront qu’il y a trop de touristes, trop d’embouteillages, trop de routes défoncées, trop de plages salies à Bali. Peut-être ont-ils raison, en partie. Peut-être aussi n’ont-ils pas pris le temps d’explorer les recoins secrets de l’île, de s’enfoncer derrière la porte d’une maison familiale, d’un temple engourdi dans sa torpeur, croulant sous les orchidées fuschia … ?

OU LOGER ?

A UBUD :

Hotel Wapa di Ume, Jalan Suweta, Banjar Bentuyung tèl : 973.178 https://wapadiume.com

Un établissement luxueux et bourré de charme, installé au cœur d’un plateau de rizières. On dine le soir dans l’un des pavillons privés, ouvert au vent et au son des grenouilles. Les chambres spacieuses déclinent des tons naturels.

A MENGWI (à l’ouest d’Ubud) :

Balam Bali Villa, Jalan Teleng 100, Banjar Cengkok tèl : 081.657.55.88, www.balambalivilla. com. Vous aurez le choix entre les chambres modernes aux murs colorés bordant la piscine et ses transats en rotin jaune, orange ou rouge, et celles situées à l’arrière, plus sombres mais bourrées de charme, aménagées au cœur d’une ancienne maison de pirates. L’ambiance est familiale dans cette maison d’hôtes tenue par des français, ceinte de murs rouges et plantée au milieu des rizières du village.

A PADANGBAI :

Bloo Lagoon Jalan Silayukti www.bloolagoon.com tèl : +62 363 41211 Ce petit hôtel est doté de bungalows totalement ouverts sur la nature : on dort « dedans-dehors », sans fenêtres, avec vue sur la mer. Jolie piscine, service chaleureux, restaurant bio. Une adresse amusante !

DANS LE PARC NATIONAL DE BALI BARAT

The Menjangan à l’ouest de Pemuteran. tèl : 0362.947.00.www.themenjangan.com

Un hôtel pas comme les autres, situé au coeur même du parc national. Les chambres se nichent dans la forêt ou sur la plage. On sillonne l’immense domaine en safari-car, à pied, à vélo ou à cheval, à travers les forêts, chemins et allées peuplées de singes, d’oiseaux et de cerfs.

A SEMINYAK

Villa Mathis 81 Jalan Bumbak Banjar Anyar, Umalas. Un hôtel de charme, avec 18 chambres réparties dans 4 somptueuses villas dotées chacune d’une délicieuse piscine, de petits salons extérieurs aux coussins colorés et aux rideaux crème flottant au vent et de jardins fleuris. Du luxe, du confort, du raffinement ! On se croirait dans un magazine de décoration…

Cropped Favicon Economi Matin.jpg

Journaliste depuis 2005, Laure de Charette a d'abord travaillé cinq ans au service France du quotidien 20 Minutes à Paris, tout en écrivant pour Economie Matin, déjà. Elle est ensuite partie vivre à Singapour en 2010, où elle était notamment correspondante du Nouvel Economiste et où elle couvrait l'actualité politique, économique, sociale -et même touristique !- de l'Asie. Depuis mi-2014, elle vit et travaille à Bratislava, en Slovaquie, d'où elle couvre l'actualité autrichienne et slovaque pour Ouest France et La Libre Belgique. Elle est aussi l'auteur de plusieurs livres, dont "Chine-Les nouveaux milliardaires rouges" (février 2013, Ed. L'Archipel) et "Gotha City-Enquête sur le pouvoir discret des aristos" (2010, Ed. du Moment). Elle a, à nouveau, rejoint l'équipe d'Economie Matin en 2012.

Suivez-nous sur Google News Economie Matin - Soutenez-nous en nous ajoutant à vos favoris Google Actualités.

Aucun commentaire à «Pourquoi Bali, malgré les foules qui s’y pressent, reste un paradis enchanteur»

Laisser un commentaire

* Champs requis