Comme toujours, un sujet qui n’est pas traité revient régulièrement sur la table, quand ce n’est pas tous les jours.
Des prix des carburants jamais vus
C’est le cas en ce moment du sujet du prix de l’essence, qui atteint des niveaux absolument stratosphériques. Hier, j’ai vu de mes yeux vu, dans une station-service d’un grand réseau, le diesel ET le super sans plomb 95 vendus tous deux à 1,99 €, autant dire, à 2 € le litre. Sur les autoroutes, la barre des 2 euros le litre est également en vue.
À ce niveau de prix, avec une voiture d’une dizaine d’années, soit, l’âge moyen des voitures en France, parcourir 100 kilomètres revient à 25 euros. Avec une voiture construite au début du siècle, il y en a encore des millions qui roulent tous les jours en France, c’est la barre des 30 euros les 100 kilomètres qui est désormais franchie, parfois allégrement.
Alors faisons court : ce n’est pas supportable. À ce niveau de prix, l’usage de la voiture devient totalement prohibitif. Selon une étude de l’INSEE, l’Institut national de la statistique et des études économiques, les foyers aux revenus modestes restreignent de plus en plus l’utilisation de la voiture, parce qu’elle leur coûte trop cher.
Baisse des taxes gouvernementales ?
Ce qui révolte de plus en plus d’automobilistes, comme en 2018, c’est que sur ces 2 euros, 1,30 atterrissent dans la poche de l’État, et seulement 70 centimes servent à payer le carburant, et la station-service.
Pour éviter que le prix de l'électricité n’augmente brutalement de plus de 40%, le gouvernement a décidé de réduire drastiquement une des taxes qui pèse sur cette énergie.
On n’imagine pas comment le gouvernement actuel pourrait passer à côté de cette solution, pour les carburants aussi. Sauf bien sûr, à en faire une mesure électoraliste, et attendre donc le dernier moment pour l’annoncer...