Les géants du pétrole ne risquent vraiment pas d'être contents ce mardi 7 juillet 2015 : le cours du pétrole a de nouveau baissé et pas que d'un peu. La chute s'est faite sur fond de référendum grec mais également de plusieurs autres paramètres plutôt négatifs pour les industriels mais positifs pour les consommateurs. Car une petite chute du prix de l'essence la veille des départs en vacances ne pourrait que faire du bien au portefeuille des Français.
Le pétrole chute et ce n'est peut-être pas fini
La dégringolade a été clairement sentie à New York : le WTI, le pétrole américain, s'échangeait à 52,53 dollars le baril ce lundi 6 juillet 2015 après une chute de près de 7,73%. En quelques heures, après l'annonce des résultats du référendum grec et les inquiétudes grandissantes sur l'avenir de la Grèce, le prix du baril aura perdu 4,43 dollars.
En Europe, le Brent s'en sort un peu mieux : il réussit à ne perdre que 3,78 dollars s'établissant à 56,54 dollars le baril. Naturellement, l'impact sur le prix de l'essence ne se fera pas sentir avant quelques temps. Mais de toute manière il ne semble pas que ce soit demain que le prix du baril va remonter.
Craintes pour la Chine et production trop élevée...
Si la crise grecque devait, par miracle, se résoudre en ce mardi 7 juillet 2015 (chose quasiment impossible, Angela Merkel n'ayant guère apprécié le pied-de-nez que le peuple grec a fait à sa domination sur l'Europe), le pétrole ne devrait pas remonter.
Sa chute est également causée par une production trop importante soutenue par les pays de l'OPEP, toujours en guerre contre les Etats-Unis. En Arabie Saoudite la production a augmenté de 31% entre mai 2015 et mai 2014 atteignant désormais les niveaux de 1981. La production en Irak, elle, augmente de 39% sur la même période. Aucun analyste ne s'attend à ce que la tendance se soit inversée au mois de juin.
Trop d'offre par rapport à la demande, voilà qui n'aide pas la spéculation et l'augmentation du prix. Or à cela s'ajoute aussi la Bourse de Shanghai, fortement instable en ce début d'été 2015.
L'inquiétude règne, les traders restent tranquilles... et c'est le consommateur qui en profitera !