La Rentrée scolaire 2022 se fera sous le signe de la retenue, des économies et des sacrifices à cause de l’augmentation du coût de la vie et du coût des fournitures. Et comme celles-ci sont obligatoires et coûtent de plus en plus cher, ce seront les autres postes de dépenses qui seront mobilisés pour éviter d’exploser le budget. Les enfants en seront les grands perdants.
L’inflation contraint deux tiers des familles françaises à faire des économies
L’augmentation du coût de la vie, l’inflation ayant atteint 6,1% en juillet 2022 selon l’Insee, oblige les ménages à faire des choix pour éviter d’exploser le budget. La Rentrée scolaire est sans surprise touchée, selon le sondage publié par Cofidis le 17 août 2022. Mais pour réduire leurs dépenses, les parents n’ont pas forcément le choix : coincés par la très crainte « liste de fournitures », ils vont trouver d’autres dépenses sur lesquelles faire des économies.
Car celles-ci auront bien lieu : 68% des parents ont l’impression de « devoir restreindre leurs dépenses liées à la rentrée scolaire », souligne le sondage. Ils sont même près d’un sur quatre (22%) à déclarer que ces restrictions devront être importantes.
Les familles vont sacrifier habits et activités des enfants
S’ils essaieront de faire des économies sur les fournitures scolaires, elles ne pourront pas être majeures : la liste des fournitures, parfois trop longue et conduisant à des achats en réalité inutiles durant l’année, ne sera un levier d’économies que pour 37% des parents sondés par Cofidis. Obligatoire, elle ne permet pas énormément d’ajustements au niveau du budget.
Ce seront donc d’autres postes de dépenses qui seront sacrifiés, à commencer par l’habillement : 57% des interrogés le mentionne comme « premier poste de dépenses concerné » par de futures économies. Moins d’habits neufs et à la mode pour les enfants, donc.
Mais, et c’est plus inquiétant, le deuxième poste de dépense sur lequel les familles comptent économiser, ce sont les activités extra-scolaires. Moins de clubs, de sorties, de passions comblées : pour 39% des parents interrogés par Cofidis, ces activités seront l’occasion de faire quelques économies d’échelle.