Santé : coucher ses enfant à heure fixe réduit le risque qu’ils deviennent obèses

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Par Laure De Charette Modifié le 25 avril 2017 à 10h26
Obesite
@shutter - © Economie Matin
3,5 %3,5 % des enfants entre 3 et 17 ans sont obèses en France.

En France, 18 % des enfants de 3 à 17 ans sont en surpoids, et parmi eux, 3,5 % sont déjà obèses. Une des raisons de cette pathologie serait le manque d'horaire fixe pour le diner et le coucher pendant la toute petite enfance...

20h10 pétantes

D'après des chercheurs américains de l'université de l'Ohio, les parents qui réussissent à tenir un agenda strict pour lurs enfants réduisent grandement le risque de voir leur progéniture devenir obèse plus tard.

Explications : faire dîner ses rejetons à heure fixe, non pas à une heure "habituelle", mais à une heure "toujours la même", précise l'étude, puis les coucher à une heure précise rend les enfants plus stables sur le plan émotionnel, moins surexcités, et ainsi cela réduit le risque d'obésité à la préadolescence.

Ces résultats sont étonnants. Ils ont été mis à jour après avoir suivi plus de 10 000 enfants nés au Royaume-Uni. Les chercheurs ont étudié scurpuleusement les horaires de diner, de coucher ainsi que le temps quotodien passé par les enfants, dès l'âge de 3 ans, sur un écran.

L'importance de la routine

Il en ressort qu'à l'âge de 3 ans, 41 % allaient au lit toujours à la même heure, 47 % dînaient systématiquement à une heure régulière et 23 % ont été limités à une heure ou moins de télévision ou de visionnage de vidéos. À l'âge de 11 ans, environ 6 % étaient obèses. Essentiellement parmi ceux qui n'avaient pas eu la chance d'avoir une routine quotidienne déterminée.

Les chercheurs établissent donc un lien direct entre la régularité des repas et le déficit de sommeil, et le risque d'obésité.

"Ces travaux nous permettent de mieux comprendre comment les routines chez les jeunes enfants autour du sommeil et des repas agissent sur la régulation de leurs émotions et leur comportement ", souligne Sarah Anderson, auteure de l'étude.

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Journaliste depuis 2005, Laure de Charette a d'abord travaillé cinq ans au service France du quotidien 20 Minutes à Paris, tout en écrivant pour Economie Matin, déjà. Elle est ensuite partie vivre à Singapour en 2010, où elle était notamment correspondante du Nouvel Economiste et où elle couvrait l'actualité politique, économique, sociale -et même touristique !- de l'Asie. Depuis mi-2014, elle vit et travaille à Bratislava, en Slovaquie, d'où elle couvre l'actualité autrichienne et slovaque pour Ouest France et La Libre Belgique. Elle est aussi l'auteur de plusieurs livres, dont "Chine-Les nouveaux milliardaires rouges" (février 2013, Ed. L'Archipel) et "Gotha City-Enquête sur le pouvoir discret des aristos" (2010, Ed. du Moment). Elle a, à nouveau, rejoint l'équipe d'Economie Matin en 2012.