Changer de nom, pour une marque, est une arme à double tranchant. Cela peut se montrer bénéfique pour refléter une nouvelle activité ou faire oublier des difficultés, mais cela coûte aussi très cher. Ne serait-ce qu’en termes d’image de marque.
SFR, dont l’acronyme signifie Société française du radiotéléphone, est en pleine réflexion sur un changement de nom. Ce mouvement a été initié par Patrick Drahi, le patron d’Altice, qui s’est porté acquéreur de l’opérateur au carré rouge en 2014. SFR a été créée en 1987 par la Générale des eaux… qui est devenue Vivendi. Altice a de son côté fondu Numericable et Virgin Mobile dans SFR, mais le groupe nourrit désormais des ambitions internationales.
Volonté d’expansion à l’international
Patrick Drahi a multiplié les acquisitions en Europe et aux États-Unis, dans les secteurs de la téléphonie, de l’accès à internet et des médias. SFR sonnant trop franco-français, il s’agirait désormais de refléter la volonté internationale d’Altice. Seul hic : SFR est une marque reconnue par 100% des Français, et la modifier nécessiterait un investissement de plusieurs dizaines de millions d’euros.
Réflexion sur le changement de nom
Malgré tout, on reconnait au sein d’Altice réfléchir au sujet, sans calendrier toutefois. Mais on admet explorer cette opportunité et la faisabilité d’un changement de nom, selon Les Echos. Depuis l’acquisition par Altice, SFR a beaucoup à se faire pardonner : l’opérateur a assisté à une véritable fuite des abonnés vers la concurrence ces derniers mois. Un changement de nom permettrait de donner un nouveau souffle à la marque. Un peu comme France Télécom, rebaptisé Orange…