En tant que marque, faire parler de soi en dehors des pages de pub, c’est tout un art. Une entreprise a bien compris comment piquer l’intérêt du public en détournant l’actualité à son profit : il s’agit de Sixt.
La société allemande de location de voitures ne rate jamais une occasion pour livrer sa vision décalée de l’actualité. DSK et ses aventures sexuelles, la guerre Copé/Fillon à l’UMP, la grossesse de Carla Bruni-Sarkozy, les escapades amoureuses de François Hollande… Tous sont passés par le filtre de la publicité détournée de Sixt.
De l’humour avec l’actualité
Dernière « victime » en date : Manuel Valls, dont on n’a pas fini d’entendre parler de son escapade berlinoise pour la finale entre Barcelone et Turin. Le dernier visuel en date conseille au Premier ministre de « louer plutôt une familiale » afin « d’éviter les turbulences », allusion directe aux conséquences de son vol payé sur deniers publics.
La réputation de l’entreprise
Une publicité décalée qui fait la marque et la réputation de l’entreprise. Cette dernière assure néanmoins ne pas louer plus de voitures après la mise en ligne de ces visuels choc. Il s’agit d’abord et avant tout d’installer la marque dans les esprits, et de créer une proximité avec les clients en les amusant et en jouant avec l’actualité.
Il arrive que certains se lassent devant ce comique de répétition, mais ces messages humoristiques sont souvent appréciés des consommateurs, et aussi… des victimes. Sixt n’a jamais eu de problème particulier, exception faite du handballeur Nicolas Karabatic qui n’avait pas apprécié l’exploitation de son goût pour les paris dans une campagne.