Surréaliste. Brigitte engueule Macron, et les gardes du corps racontent tout…

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Par Charles Sannat Modifié le 5 octobre 2018 à 12h14
Vladimir Putin And Emmanuel Macron 2017 05 29 06

Mes chères impertinentes, mes chers impertinents,

Je dois me piquer pour y croire.

Les gardes du corps de la présidence de la République sont censés, ou en tout cas les institutions seraient en droit au moins de l’espérer, être muets comme des carpes.

Il se passe au Palais des choses qui relèvent bien évidemment de la raison d’État et des intérêts supérieurs de notre nation, de notre pays et de son peuple.

L’exercice du pouvoir peut parfois conduire à des prises de décisions qui n’ont évidemment pas vocation à être étalées à la une des journaux.

Voir des membres de la sécurité présidentielle « baver » auprès des journalistes n’est pas très rassurant et n’augure rien de bon, tant cela signifie le mépris porté par les sans-dents aux puissants qu’ils devraient être fiers de servir.

Que l’on soit « pro » ou « anti » Macron, le service de sécurité se doit d’être muet.

Mais c’est vraisemblablement le prix à payer quand nous avons à la tête d’un pays un jeune homme qui semble manquer cruellement de maturité et de sagacité dans ses choix de communication et d’affichage qui semblent choquer même au plus haut niveau des services de sécurité de la République.

« Il faut arrêter les conneries maintenant ! »

« Le président de la République s’est pris une “tannée” de la part de son épouse en colère, révèle sur Twitter un journaliste, qui cite un officier de sécurité de l’Élysée.

Une « tannée ». Brigitte Macron a récemment et bruyamment engueulé son mari et chef de l’État, accablé par les affaires, les déconvenues politiques et une popularité en chute libre, a révélé le journaliste Frédéric Helbert, sur Twitter, mercredi.

« Selon une top source, il y a quelque temps, à l’Élysée, le président de la République a subi une véritable engueulade, une "déculottée", venues de son épouse Brigitte Macron, qui a tout passé en revue (Benalla, etc.). ‘Ça gueulait si fort derrière la porte qu’on a tout entendu’ (membre #GSPR) », rapporte-t-il, en citant un membre du groupe de sécurité de la présidence de la République.

Ne pas faire de bêtise est un choix !

Le président se perd totalement dans la démagogie et la communication de très bas étage.

Poser, de cette façon-là, avec ce genre de personne « pas-tibulaire »… mais presque comme disait Coluche, est une insulte à tous les Français, quel que soit leur positionnement sur la palette des couleurs et des origines qui travaillent durement, dignement, et ne se permettraient jamais de devenir braqueur. Voler l’orange du marchand pour nourrir son enfant n’a rien à voir avec le fait de braquer avec une arme. Dans bien des supermarché, quand un pauvre bougre se fait prendre avec le paquet de nouilles le moins cher, les gendarmes sont rarement appelés. Il n’en va pas de même quand l’objet du délit est le dernier jeux vidéo à la mode. Tout le monde sait faire la différence.

Il n’y a aucun racisme à désigner un bandit pour ce qu’il est. Un bandit. Un homme de bien pour ce qu’il est… un homme de bien. Couleurs et origines n’ont rien à voir la-dedans.

Il était utile que notre petit mamamouchi reprenne vertement un jeune garçon tout chose qui avait eu l’outrecuidance de lui dire « salut Manu », pour se faire ainsi mettre des doigts sur les photos par des repris de justice minables.

Sans doute une certaine idée de la fonction présidentielle toute personnelle de notre cher mamamouchi et de ses conseillers… Dont il devrait envisager également le remaniement et plus que sérieusement. (Je postule Manu… mais ce ne sera pas pour dire des choses sympas. Notre collaboration devrait durer dans les… 5 minutes, montre en main.)

Macron n’est pas le chanoine de Latran qui devrait pardonner à tous.

Macron est le président et incarne ce que l’on appelle le pouvoir temporel. C’est assez différent.

Mais comme Macron aime « tous les enfants de France (ok) même ceux qui n’ont pas eu le choix de ne pas faire de bêtise (pas ok du tout) », il se comporte comme un curé, et encore, un curé qui n’a pas fait beaucoup d’études de théologie politique.

L’homme n’a pas le choix de certaines de ses conditions, mais il a toujours le choix de ses choix. À tel point que Dieu nous juge sur nos choix, le jugement de Dieu n’est pas collectif, le jugement de Dieu est individuel. Dieu ne socialise pas les échecs ou les erreurs. Cela appartient à chacun de nous.

Nous sommes seuls face à Dieu.

D’ailleurs, justement… voici une petite phrase que j’avais en stock et que j’étais à peu près sûr de pouvoir caser rapidement.

« Malheur à toi, pays dont le roi est un enfant ». Ecclésiaste 10.16

Comme disait « l’autre »… vaste programme!!

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu. Préparez-vous !

Article écrit par Charles Sannat pour Insolentiae

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Charles SANNAT est diplômé de l'Ecole Supérieure du Commerce Extérieur et du Centre d'Etudes Diplomatiques et Stratégiques. Il commence sa carrière en 1997 dans le secteur des nouvelles technologies comme consultant puis Manager au sein du Groupe Altran - Pôle Technologies de l’Information-(secteur banque/assurance). Il rejoint en 2006 BNP Paribas comme chargé d'affaires et intègre la Direction de la Recherche Economique d'AuCoffre.com en 2011. Il rédige quotidiennement Insolentiae, son nouveau blog disponible à l'adresse http://insolentiae.com Il enseigne l'économie dans plusieurs écoles de commerce parisiennes et écrit régulièrement des articles sur l'actualité économique.

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