5G : l’Anses estime « peu probables » des risques nouveaux pour la santé

Paolo Garoscio
Par Paolo Garoscio Modifié le 18 février 2022 à 9h10
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@shutter - © Economie Matin
5 EUROSEn moyenne, le prix d'un forfait 5G est 5 euros plus cher que celui d'un forfait 4G.

La 5G, dernière génération de réseaux de téléphonie mobile, est au centre de plusieurs thèses conspirationnistes. L’inquiétude est néanmoins compréhensible : les réseaux de ce type font craindre des dangers pour la santé. Mais l’Anses, dans son rapport final publié jeudi 17 février 2022 se veut plus que rassurante.

L’exposition aux ondes n’est pas beaucoup plus importante

Comme le veut le principe de précaution, le déploiement de la 5G en France, qui n’en est qu’à ses balbutiements, a été scruté par l’Anses, l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Son rapport final est plutôt rassurant : « en l’état actuel des connaissances », explique l’Anses, de nouveaux risques pour la santé sont « peu probables » pour les personnes exposées aux champs électromagnétiques liés aux réseaux 5G.

Dans le détail, si l’ANFS (Agence nationale des fréquences) a effectivement remarqué, lors de ses analyses, une surexposition aux ondes après l’installation des antennes 5G, celle-ci reste très basse, de l’ordre de 0,11 volt par mètre sur la bande des 3,5 Ghz. « Les niveaux globaux d'exposition aux champs électromagnétiques seront comparables ou légèrement supérieurs à ceux des technologies existantes », souligne l’Anses citée par Les Echos. Les Français peuvent donc être rassurés.

La bande des 26 gigahertz encore sous surveillance

Cet avis favorable pour la 5G ne s’applique néanmoins qu’aux fréquences déjà utilisées par la 5G et la 4G, ainsi qu’à la fréquence des 3,5 Ghz. Mais des questions restent en suspens concernant une autre bande de fréquences, celle des 26 Ghz. Elle pourrait être, à l’avenir, attribuée aux opérateurs télécoms mais n’est pour l’instant pas déployée. Or, souligne l’Anses, « les données sont à l'heure actuelle trop peu nombreuses pour conclure à l'existence ou non d'effets sanitaires ».

Pour les opérateurs télécoms, toutefois, cette bande n’est pas encore stratégique : si elle permet d’améliorer le débit, elle a le désavantage d’avoir une portée plus courte et de mal pénétrer dans les bâtiments.

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Paolo Garoscio

Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.   Suivez-le sur Twitter : @PaoloGaroscio

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