C’est un contrat important qu’a remporté Thales auprès de la Défense : la fourniture, l’acheminement et l’approvisionnement de pièces détachées en tout genre pour la SIMMAD, la structure intégrée des matériels aéronautiques du ministère de la Défense.
À travers ce contrat qui débute dès le mois de septembre, Thales va approvisionner 47 points de distribution répartis partout en France : pièces aéronautiques, pneumatiques, joints, câbles, composants électroniques… Ce contrat, d’un montant maximal de 977 millions d’euros, court sur une période de dix ans. Pour 2017, Thales va recevoir une première tranche de 70 millions d’euros.
Des algorithmes pour gérer les stocks
Pour remporter ce contrat, le groupe Thales a mis en place des « algorithmes intelligents » et a signé un partenariat avec l’entreprise Kuehne + Nagel pour la logistique. Tout cela « permet une parfaite gestion des stocks alignée sur les consommations réelles et une adaptation à l'évolution de l'activité des forces armées françaises qui bénéficieront à tout instant d'un service flexible », indique Thales. Ce sont 200 000 références d’articles que le groupe s’est engagé à réapprovisionner, en veillant à une bonne gestion des stocks.
Recours administratifs
Mais ce contrat ne fait pas le bonheur de deux des concurrents de Thales sur cet appel d’offre. Engie Ineo et Sabena Technics auraient, selon La Tribune, l’intention de déposer des recours auprès du Tribunal administratif de Paris. En cause : la SIMMAD a modifié son cahier des charges pendant la négociation… Les deux entreprises pourraient donc réclamer une indemnisation auprès de la structure de la Défense…
