Uber supprime 3.000 postes supplémentaires

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Par Aurélien Delacroix Modifié le 18 mai 2020 à 21h53
Uber Postes Suppression Supplementaires 1
@shutter - © Economie Matin
25%Uber va supprimer 25% de ses effectifs.

Les temps sont décidément bien difficiles pour Uber. Le leader mondial du VTC a annoncé de nouvelles suppressions de postes : au total, l'entreprise va perdre un quart de ses effectifs.

Uber subit de plein fouet l'épidémie de coronavirus, qui a forcé de nombreux pays à mettre en place des mesures de confinement et de restriction des déplacements. Le mois dernier durant la présentation de ses résultats trimestriels, l'entreprise annonçait la suppression de 3.700 postes. Insuffisant pour tenir le choc du coronavirus : Dara Khosrowshahi, le PDG du groupe, veut licencier 3.000 personnes supplémentaires. Uber va se défaire d'un quart des effectifs, ce qui va forcer la fermeture d'une quarantaine de bureaux dans le monde.

Plusieurs fronts face à Uber

Les emplois supprimés concerneront une grande partie des divisions de l'entreprise, mais les chauffeurs ne sont pas touchés : ces derniers ne sont pas des salariés, mais des travailleurs indépendants. En Californie, les autorités ont d'ailleurs voté une nouvelle loi obligeant les entreprises de la « gig economy » à salarier les chauffeurs, livreurs et autres « petits boulots », ce qui ne fait pas les affaires d'Uber. L'entreprise fait également face aux nombreuses critiques visant sa manière de licencier le personnel : la direction du service clientèle aurait organisé une téléconférence avec des milliers de salariés leur annonçant en même temps la mauvaise nouvelle.

Plusieurs projets passent à la trappe

Pour rebondir après la crise sanitaire, Uber cherche à réduire la voilure dans ses projets. Ceux qui sont jugés « non essentiels » vont passer à la trappe ou subir des restrictions de budget, à l'instar du laboratoire d'intelligence artificielle ou encore l'incubateur de projets. Uber Works, le nouveau service de mise en relation entre employeurs et travailleurs, pourrait tout simplement disparaitre. L'entreprise veut se concentrer sur le transport de passagers, son cœur de métier, et la livraison de repas : durant le confinement, Uber Eats a connu une véritable explosion des commandes.

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.