Vendredi 13 : un jour de malchance ?

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Par Jean-Baptiste Giraud Modifié le 13 novembre 2020 à 15h48
Vendredi 13 Jour Noir
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10%Le nombre d'arrêt de travail posés les vendredis 13 augmente de 8 à 10%

Cela arrive une à deux fois par an, très exceptionnellement trois : nous sommes bel et bien le vendredi 13 novembre... jour noir pour certains, il est au contraire présenté comme un jour de chance par d’autres, en particulier les vendeurs de billets de loterie.

Des statistiques à l'appui

Les statistiques sont pourtant imparables : quand nous ne sommes pas confinés, le nombre d’arrêts de travail posés les vendredis 13 progresse de 8 à 10% en moyenne. À l’inverse, on ne consulte pas plus son médecin ou les urgences ce jour-là. On ne glisse pas plus sur le trottoir ou dans sa baignoire un vendredi 13.

De même, aucune formule mathématique ne peut augmenter vos chances de gagner au Loto ou à l’Euromillions le vendredi 13, comme d’ailleurs, n’importe quel autre jour.

Une tradition chrétienne

Mais alors, pourquoi faire spécialement du vendredi 13 un jour noir ? C’est tout simplement une référence à la tradition chrétienne, qui veut que Jésus a été crucifié un vendredi, et que le jour de son dernier repas, Jésus et ses douze disciples étaient.. 13 à table.

Voilà donc un bon côté au confinement : aucun risque de glisser dans la rue ou de se faire renverser par un bus. Ni non plus d’être 13 à table, puisqu’il est encore pour quelque temps interdire de recevoir ou d’aller au restaurant. Mais on est quand même pressés que ça s'arrête !

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Jean-Baptiste Giraud est le fondateur et directeur de la rédaction d'Economie Matin.  Jean-Baptiste Giraud a commencé sa carrière comme journaliste reporter à Radio France, puis a passé neuf ans à BFM comme reporter, matinalier, chroniqueur et intervieweur. En parallèle, il était également journaliste pour TF1, où il réalisait des reportages et des programmes courts diffusés en prime-time.  En 2004, il fonde Economie Matin, qui devient le premier hebdomadaire économique français. Celui-ci atteint une diffusion de 600.000 exemplaires (OJD) en juin 2006. Un fonds economique espagnol prendra le contrôle de l'hebdomadaire en 2007. Après avoir créé dans la foulée plusieurs entreprises (Versailles Events, Versailles+, Les Editions Digitales), Jean-Baptiste Giraud a participé en 2010/2011 au lancement du pure player Atlantico, dont il est resté rédacteur en chef pendant un an. En 2012, soliicité par un investisseur pour créer un pure-player économique,  il décide de relancer EconomieMatin sur Internet  avec les investisseurs historiques du premier tour de Economie Matin, version papier.  Éditorialiste économique sur Sud Radio de 2016 à 2018, Il a également présenté le « Mag de l’Eco » sur RTL de 2016 à 2019, et « Questions au saut du lit » toujours sur RTL, jusqu’en septembre 2021.  Jean-Baptiste Giraud est également l'auteur de nombreux ouvrages, dont « Dernière crise avant l’Apocalypse », paru chez Ring en 2021, mais aussi de "Combien ça coute, combien ça rapporte" (Eyrolles), "Les grands esprits ont toujours tort", "Pourquoi les rayures ont-elles des zèbres", "Pourquoi les bois ont-ils des cerfs", "Histoires bêtes" (Editions du Moment) ou encore du " Guide des bécébranchés" (L'Archipel).

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