Ce vendeur grec n'a sans doute pas assez regardé de films hollywoodiens pour tomber dans ce piège digne d'un scénario bateau. Espérant faire une grosse affaire et, surtout, berner le fisc, il est tombé dans le panneau et s'est fait avoir par deux escrocs. Quand on parle de Karma...
6 millions d'euros de bijoux
C'est le journal le Parisien qui relate cette histoire qui restera sans doute dans les couloirs de la police pendant quelques temps. L'homme, un bijoutier grec, avait un lot de bijoux à vendre, composé notamment de quatre bagues et d'un collier « rares ».
Mais au lieu d'aller voir un riche milliardaire qui en aurait pu faire un cadeau à sa femme, il a préféré passer par des circuits moins conventionnels. Il a donc pris contact, sur Internet, avec des acheteurs intéressés. Ils lui ont alors promis 6 millions d'euros en liquide.
Convaincu, le bijoutier s'est déplacé de Grèce à Paris, dans un hôtel de la rue des Mathurins (8ème arrondissement) pour conclure la vente et rentrer tranquillement à la maison avec sa mallette pleine de billets. Quoi de mieux pour éviter de devoir déclarer la vente au Fisc ?
Tel est pris qui voulait prendre
Les escrocs ont bien organisé leur coup : la mallette contenait diverses liasses de billets dont certaines avec de vrais billets de 500 euros. Placées au-dessus, des autres, comme dans tout film qui se respecte. Le bijoutier a donc ouvert la mallette, vérifié une des liasses et a été convaincu que la transaction ne présentait pas d'arnaque. Mais en fait si.
La grande majorité des liasses étaient, en réalité, remplies de billets de Monopoly. Littéralement. Mais l'homme ne s'en est rendu compte qu'après que les deux vendeurs soient partis. Forcément, ils n'allaient pas attendre sagement de se faire démasquer.
Ils n'ont même pas repris contact avec le vendeur, malgré ses tentatives. Vraiment mal élevés ces escrocs !
Le bijoutier grec n'a donc pu faire autre chose que d'aller à la police et de leur raconter les faits. Ce qui n'aura pas manqué de faire sourire les forces de l'ordre. La Brigade de la Répression de la Délinquance Astucieuse (si si, ça existe) recherche activement ces « délinquants astucieux ».