Vers une hausse de 4 à 5 centimes du prix des carburants ?

Par Olivier Sancerre Modifié le 16 septembre 2019 à 17h07
Petrole Arabie Saoudite 1
5,7 MILLIONSL'Arabie saoudite a baissé sa production de 5,7 millions de barils par jour.

Les automobilistes français peuvent s'attendre à payer plus cher leur carburant dans quelques semaines. L'attaque en Arabie saoudite de deux lieux de production de pétrole va enchérir les prix à la pompe.

Samedi 14 septembre, l'Arabie saoudite a essuyé deux attaques de drones, l'une dans l'usine d'Abqaiq, l'autre sur le champ pétrolier de Khurais. Ces explosions n'ont pas fait de victime, mais le pays a réduit de moitié sa production de pétrole soit réduction de 5,7 millions de barils par jour. Cela représente 6% de l'approvisionnement mondial : une chute de la production qui aura des répercussions sur le prix à la pompe, prévient Francis Duseux le président de l'Union française des industries pétrolières. À l'AFP, il précise qu'il faut s'attendre « assez rapidement à une augmentation de l'ordre de 4 à 5 centimes » du litre.

Attaques en Arabie saoudite

Cinq centimes, c'est « tout à fait considérable », estime-t-il encore. Il y a un an, le mouvement des « gilets jaunes » a démarré en raison du prix élevé des carburants. Nul doute que cette baisse inattendue de la production de l'Arabie saoudite est regardée de très près par le gouvernement qui pourrait puiser dans les stocks pour équilibrer les prix et éviter qu'ils n'augmentent trop. La France possède, comme bon nombre de pays, des stocks de pétrole pour trois mois.

Stocks stratégiques

l'Arabie saoudite a également indiqué que le pays allait compenser la baisse de la production de brut en mettant sur le marché une partie de ses stocks considérables. Il possède cinq installations de stockage souterrain, soit des dizaines de millions de barils prêts à servir. Les États-Unis aussi ont indiqué qu'ils utiliseraient leurs stocks stratégiques pour éviter une flambée des prix des carburants à la pompe.

Journaliste adepte des nouvelles technologies et de l'économie en général, Olivier est aussi un féru d'histoire et pour son plaisir, il parcourt les musées partout dans le monde.

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