D’ici lundi prochain, 31 décembre, le gouvernement rendra son arbitrage concernant la date de l’ouverture des soldes d’hiver. Des commerçants demandent de l’avancer de quelques jours pour compenser les pertes dues aux « gilets jaunes ».
Les blocages organisés par les « gilets jaunes » ont eu un impact très important sur l’activité des commerces de centre-ville, ainsi que pour les boutiques des centres commerciaux. C’est pourquoi plusieurs fédérations de commerçants et d’organisations professionnelles ont demandé au gouvernement d’avancer d’une semaine l’ouverture des soldes d’hiver. Cette période de rabais et de promotions, qui durera cette année quatre semaines au lieu de six, doit commencer le 9 janvier dans la plupart des départements.
Une semaine d’avance
L’avancer d’une semaine reviendrait à ouvrir les soldes dès le 2 ou le 3 janvier. Le ministère de l’Economie et des Finances tranchera lundi prochain, le temps de consulter l’ensemble des associations de commerces indépendants. Toutes ne sont cependant pas au diapason de cette ouverture précoce. Dans la grande distribution, avancer cette date reviendrait à refaire en catastrophe toute la communication, sans oublier l’aspect logistique à prendre en compte.
Le commerce impacté par les gilets jaunes
Les petits commerçants ont beaucoup perdu durant les six semaines de contestation des « gilets jaunes ». La Confédération des commerçants de France évalue ainsi les pertes entre 15% et 70% du chiffre d’affaire pour les plus touchés. Le Conseil national des centres commerciaux évoque lui des pertes de 2 milliards d’euros sur la période. Le gouvernement, par la voix d’Agnès Pannier-Runacher, secrétaire d’État à l’Économie, a parlé d’un recul de 25% en moyenne des revenus dans le commerce.