Réfléchissez-y à deux fois avant d’acheter les yeux fermés une voiture d’occasion ! Près d'une voiture sur deux vendue par un professionnel ferait l'objet d'une infraction au détriment des consommateurs.
Des "seconde main" maquillées
C’est du moins ce qui ressort d'une enquête réalisée auprès de 1 400 établissements par l'Autorité de la concurrence et révélée lundi 9 mai, par France Info.
Parmi les problèmes le plus souvent rencontrés, les voitures d’occasion ne sont pas de première main comme le prétend le professionnel. Le véhicule est vendu comme une "première immatriculation", ce qui ne signifie pas qu’il est quasiment neuf puisque tous les véhicules sont désormais immatriculés définitivement une seule fois, de leur mise en circulation jusqu'à leur destruction complète.
Autres arnaques mises à jour par les services de la répression des fraudes, le contrôle technique n’a pas été fait ou le kilométrage a été trafiqué, pour être évidemment minoré.
Gare aux vraies-fausses bonnes affaires
En conséquence, il convient donc d’être particulièrement vigilant sur les bonnes affaires les plus attractives. Les réductions supérieures à celles pratiquées sur le marché d’occasion peuvent cacher un loup.
Le site de L'Argus précise en outre qu'il ne faut jamais se laisser abuser par la perspective d'une transaction rapide. Parmi les sept arnaques les plus courantes répertoriées, figurent les sites fantômes, le virement bancaire virtuel, le chèque de banque falsifié, le montant étrangement élevé, le coup de l'expert ou le détournement d'informations.
Comme le rappelle un article publié sur le site internet du Parisien, il se vend près de 5 millions de véhicules d'occasion tous les ans en France (contre près de deux millions sur le marché du neuf).