Nucléaire, automobile, textile… L’industrie française est en péril, tout comme la plupart des grands secteurs européens. Certains activistes et ONG, sous des airs de bienveillance, ne sont pas étrangers à ces maux…
Industrie : les ONG à l’assaut des fleurons français

La chute annoncée de l'industrie française
L’industrie française traverse une crise profonde, accélérée par des décisions politiques (volontairement ?) mal calibrées. Michelin en est l'un des derniers exemples, avec l'annonce de la fermeture des usines de Vannes et de Cholet, qui emploient près de 1 200 personnes, d'ici à 2026. Pour donner une échelle, en 2000, la France était le deuxième exportateur mondial de véhicules. Aujourd’hui, elle chute à la sixième place, enregistrant un déficit commercial de 17 milliards d’euros en 2023. Le secteur automobile est un exemple parmi tant d'autres. Compétitivité en berne, normes ESG, coûts de l'énergie, concurrences écrasantes... aujourd'hui, rien ne semble pouvoir enrayer cette déliquescence de l'industrie française.
Les dessous d’une offensive idéologique et étrangère
Les ONG ne sont pas étrangères à la désindustrialisation de la France, et plus largement, du Vieux continent. Elles seraient plus de 3 500 à arpenter les couloirs de Bruxelles. Or, ces dernières bénéficient bien souvent de financements étrangers. En témoigne Greenpeace, qui se défend de tout financement privé mais accepte ceux de fondations, notamment d'Open Society Foundations (le réseau de fondations de George Soros) ou encore de la Fondation Gates. Ces financements, souvent opaques, posent la question de l’indépendance de ces organisations, en particulier lorsque celles-ci s’attaquent à des industries stratégiques pour la France.
Somme toute, pour que ces activités de lobbying soient réellement efficaces, elles doivent obtenir le soutien de l'opinion publique. C'est ainsi que l'on voit des rapports du WWF ou de Greenpeace être largement relayés dans les médias qui en font, de facto, des références difficilement contestables, tant du point de vue de leur méthodologie que de leurs résultats. En jouant sur les émotions à travers des images chocs, des slogans simplistes, ces ONG manipulent l’opinion publique. Cette stratégie est particulièrement efficace, surtout lorsqu'elle cible des secteurs méconnus du grand public, tels que celui de la défense ou de l'énergie. En témoigne l'absence de réaction des Français suite à la perte du « contrat du siècle » de Naval Group en Australie, ou encore le dénigrement constant à l'encontre de TotalEnergies. Le ton est donné : face à cette guerre économique déguisée, c’est tout l’avenir industriel français, et in fine celui de la France, qui est mis en danger de mort. Il est grand temps que les Français comprennent ce qui se cache derrière cette fausse bienveillance de ces ONG, et qu'ils ouvrent les yeux sur les positions de certains de nos politiques, qui n'hésitent pas à se vendre au plus offrant.