Brexit : Bruxelles ne va pas faciliter la tâche de Londres

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Par Aurélien Delacroix Modifié le 8 janvier 2017 à 18h03
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2Les négociations entre l'Union européenne et le Royaume-Uni pourront durer deux ans.

Depuis le vote du 23 juin en faveur de la sortie de l’Union européenne, le gouvernement anglais ne semble pas avoir de stratégie claire pour négocier les conditions du divorce avec Bruxelles.

Un flou artistique auquel s’est ajoutée la démission fracassante d’Ivan Rogers, l’ambassadeur du Royaume-Uni auprès de l’Union européenne. Ce dernier a dénoncé la « confusion » qui règne à Londres autour des termes de la sortie du pays de l’UE. La première Ministre britannique Theresa May a voulu balayer cette accusation dans une entrevue à la chaîne Sky.

Pas de confusion autour du Brexit

Elle l’assure : il n’y a pas de confusion autour du Brexit. Mais le gouvernement a besoin de temps pour « faire face à ces questions complexes », plaide-t-elle. La priorité est donnée aux objectifs de contrôle de l’immigration aux frontières, et à la souveraineté législative. Les électeurs se sont exprimés sur ces questions lors du référendum.

Un accès au marché commun

Mais Theresa May doit ménager la chèvre et le chou. Les entreprises demandent un accès au marché commun européen. « nous voulons toujours le meilleur accord possible pour nous, que nos compagnies puissent continuer à commercer avec et à l'intérieur de l'Union européenne », déclare-t-elle. Ce sera difficile : à Bruxelles, on lie l’accès au marché unique à la libre circulation des personnes. Il est impossible d’avoir l’un sans l’autre. Les négociations débuteront en mars, lors de l’activation par Londres de l’article 50 du traité de Lisbonne.

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De formation économiste, Aurélien s'est spécialisé dans le domaine de la technologie, plus particulièrement dans l'émergence de l'intelligence artificielle et ses implications sociétales.

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