On vous parle depuis désormais des années de la "bulle internet 2.0", la nouvelle bulle des valeurs boursières liées aux nouvelles technologies qui rappelle la bulle qui avait explosé au début du siècle. Certains, toutefois, tente de minimiser la chose estimant que cette bulle n'existe pas (ce qui est de polus en plus difficile à croire). Pour Goldman Sachs elle existe bel et bien, mais elle est différente de la première version.
Une différence de taille : on a besoin de ces entreprises
Le directeur de l'exploitation de Goldman Sachs (COO en anglais) n'a pas vraiment laissé de doutes sur l'existence, ou non, d'une bulle des valeurs Internet. Elle existe bien, notamment depuis la création d'entreprises milliardaires qui ne "vendent" rien de concret comme Uber, AirBnb ou encore, en moindre mesure, Amazon.
Mais Gary Cohn estime que cette bulle présente une différence fondamentale. "Aujourd'hui, quand vous regardez de quelles entreprises nous parlons quand nous parlons de bulle, vous remarquez qu'elles sont réelles... nous ne pouvons pas nous imaginer vivre sans elles" a-t-il déclaré en marge d'une conférence à New York selon les propos rapportés par Business Insider.
Le "point Marc Andreessen"
Pour expliquer ce qu'il entend par cette différence fondamentale entre la bulle internet aujourd'hui et celle du début des années 2000 il prend ce qu'il appelle le "Point Marc Andreesseen" du nom de l'un des créateurs du premier navigateur Web, Mosaic. Il sera le cofondateur de Netscape.
Pour le COO de Goldman Sachs, aujourd'hui la somme des capitalisations boursières des entreprises concernées par cette nouvelle "bulle internet" n'a pas encore atteint la capitalisation boursière d'Apple, première capitalisation boursière du monde (et du secteur internet par la même occasion). Donc pour l'instant il n'y a pas de quoi trop s'inquiéter.